CHEZ ADOLF
1943

1943. L’armée allemande a perdu à Stalingrad.
En Allemagne, la vie se réduit à des restrictions, des inquiétudes et des ruines. La solidarité s’est aussi organisée. Ceux qui sont bien lotis aident ceux qui sont démunis ou qui n’ont plus d’abri.
Ainsi, Karl Stieg a accueilli chez lui, Mona et sa mère. Mais cette dernière décède deux mois plus tard. Le professeur permet à Mona de rester chez lui. Un soir, celle-ci va lui avouer qu’elle l’aime et qu’il vaut mieux qu’elle parte. Stieg lui demande de rester et elle devient sa femme.

L’idylle entre les jeunes mariés pourrait être parfaite s’il n’y avait toujours la guerre et le passé du professeur qui refait surface…

 

Par berthold, le 25 avril 2022

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Notre avis sur CHEZ ADOLF #3 – 1943

Chez Adolf est une série que j’aime beaucoup. Elle nous a montré la montée du nazisme, puis la Seconde Guerre Mondiale, du point de vue du peuple allemand.

Rodolphe nous fait suivre la vie du professeur karl Stieg et des gens de son immeuble et de son quartier durant cette terrible période.
Ce tome 3 nous entraîne en cette année 1943. Année terrible pour l’Allemagne aussi.
Stalingrad voit la fin de la percée allemande en Russie. Les grandes villes sont bombardées par la RAF.

C’est le quotidien que vit le professeur Stieg, désormais marié et devenu directeur de l’école où il travaille. Cela pourrait être parfait s’il n’y avait cette guerre et ce que va lui raconter son vieil ami Gunther, qui a besoin de lui pour le mariage de Hilde. Cette dernière se mariant avec l’oberfürher Kantz, un officer SS et qui est le bras droit de Katelbrunner. Ce qui surprend Stieg.
De plus, la Gestapo commence à s’interesser au professeur aussi.

Bref, Rodolphe parvient à nous passionner pour cette histoire. De plus, il nous conte avec talent le quotidien de tous ces gens, des drames qu’ils vivent, comme Richard revenu de la campagne de Russie, traumatisé, entre autres. Il parvient à rendre émouvant le destin de tous ces gens dont nous avons appris à mieux les connaitre.

Quant à Marcos, la encore, il excelle sur un dessin parfait. Son trait est fort agréable à voir et nous émerveille. C’est rythmé, c’est bien éclairé, ce qui permet à Fogolin de le mettre en couleurs avec de belles lumières.
Marcos nous offre aussi quelques passages assez forts et poignants.

1943, troisième tome de la série Chez Adolf, est encore bien meilleur que les deux volumes précédents.
Une très belle série à ne surtout pas rater.

 

Par BERTHOLD, le 25 avril 2022

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