CHEVALIER MÉCANIQUE (LE)
Oeil pour oeil

Janvier 1662, un attentat a eu lieu contre le Roi Soleil ! Son carrosse a explosé. Louis XIV est grièvement blessé. D’Artagnan le transporte à la Bastille et place l’endroit sous son commandement. Il demande à ce que l’on aille chercher au plus vite le Marquis de Saint Mars. Dans un endroit tenu secret, les conspirateurs font état de l’attentat et le chef sait que le roi se meurt. Pourtant, au même moment, au Palais du Louvre, la Reine Mère demande des nouvelles de son fils jusqu’à ce moment où arrive dans la cour un carrosse escorté de cavaliers. Le Roi, Louis XIV, en sort et se rend dans les appartements de sa mère, devant le regard ébahi de certaines personnes qui ne s’attendaient pas à la voir aussi "en forme"…

 

Par berthold, le 16 avril 2014

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Notre avis sur CHEVALIER MÉCANIQUE (LE) #3 – Oeil pour oeil

Oeil pour oeil conclut le triptyque du Chevalier Mécanique. On a ainsi droit à de nombreux rebondissements concernant ce complot contre le roi et le destin d’Ulysse d’Astarac, le Chevalier Mécanique.

Le scénario de Mor est prenant. Jamais il n’ a réussi à faire tomber notre attention. Il a su utiliser divers ressorts de la narration pour parvenir à nous tenir en haleine. Pour ma part, je dois bien avouer que j’ai été surpris par les nombreux coups de théâtres. De plus, Mor joue de la pauvre condition du Chevalier Mécanique, le premier "super-héros", le premier cyborg de l’histoire de France. Le robomousquetaire du XVIIème siècle ! Et cet homme qui a des sentiments, de l’amour, mais qui ne peut aimer physiquement la gente féminine, ce qui le gêne pour ses relations. Ce n’est pas non plus son seul problème. Mor a bien réussi à étudier les états d’âmes de son héros. Ce qui fait l’une des forces de ce récit. Mais ne dévoilons pas le dénouement final qui montre que ce titre est assez surprenant !

Le dessin de Mainil n’est pas toujours à la hauteur. Par moment, il y a des faiblesses, mais il arrive néanmoins à sortir son épingle du jeu grâce à une mise en scène dynamique et grâce à de bons décors. Les couleurs sont assez bien choisies dans l’ensemble.

Ce troisième volume montre que les édinautes avaient bien fait de financer cette ouvrage. De plus, la fin laisse la porte ouverte à une éventuelle suite ce qui pourrait leur permettre de retrouver leur héros dans de nouvelles aventures.
Une aventure de capes et d’épées d’un nouveau genre qui est assez plaisant et original dans l’ensemble ! A découvrir.

Par BERTHOLD, le 16 avril 2014

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