CHEVALIER ARDENT INTEGRALE
Volume 2

(Regroupe les volumes suivants: "La Harpe sacrée", "Le Secret du Roi Arthus", "Le Trésor du mage" et "La Dame des sables")
Dans la première histoire Ardent et ses amis débarque sur les côtés irlandaises et se retrouvent en pleine guerre déclarée avec les rebelles irlandais qui veulent récupérer une étrange harpe d’or que possède Yvar, le frère de Hödr le viking… Alors qu’il est rejoint par Gwendoline Ardent va devoir tout faire protéger sa bien aimée et tenter d’arranger les choses ! De retour d’Irlande, Ardent découvre dans le palais d’Arthus un double de Gwendoline, il est alors le seul à pouvoir déjouer le complot qui se trame… Missionné pour convoyer de l’or Chrétien à Constantinople, Ardent doit affronter les trouve de brigands du prince Noir qui le menacent jusqu’au bout, à grand renfort de trahisons diverses… Mais le machiavélique prince Noir n’est pas le seul à en vouloir au trésor, Ardent va devoir en découdre avec Nasr-El-Djinn et cette mystérieuse Dame des Sables…

Par fredgri, le 9 mars 2014

Notre avis sur CHEVALIER ARDENT INTEGRALE #2 – Volume 2

Cet excellent volume se conclue avec le diptyque du trésor d’Ephoros qui reste encore l’un des meilleurs moments de la série, contenant en lui seul toutes les grandes forces du style de Craenhals, cette efficacité liée à un rythme endiablé et une forte documentation. On peut juste trouver que parfois l’auteur se fait un peu trop verbeux, avec une tendance aussi à forcer les caractères, manquant de subtilité dans les angles, Ardent restant un héros qui n’évolue que très peu sur toutes ces histoires.
Malgré tout, encore une fois, ces quatre récits sont tout simplement passionnants, plein de rebondissements, ils nous entraînent dans un monde médiéval aux allures certes théâtrales, mais le cadre qu’installe Craenhals est vraiment documenté, très précis et on s’attache tout de suite aux personnages et c’est très vivant, des batailles, des belles à sauver, des trésors à protéger…

Le Chevalier Ardent est créé en 1966 dans les pages de Tintin par François Craenhals. Ce dernier est alors surtout connu pour sa précédente série les 4As qu’il dessine à partir de 64 et qui fait un tabac. Le Chevalier Ardent s’aventure pourtant sur d’autres territoires que la bande des jeunes détectives ados, il y règne une atmosphère plus enflammée et parfois même plus violente.
Bien sur, on reconnait rapidement le schéma calqué sur celui de Prince Valiant de Hal Foster, malgré tout le portrait dressé est plus "franc du collier", même s’il n’évite pas le côté ultra manichéen non plus. Mais Ardent s’emporte, fonce sans réfléchir, quitte à se faire berner pour les beaux yeux d’une femme.
Craenhals en fait peut-être trop avec son personnage qui peine à trouver du relief, de la finesse, sans parler des autres personnages qui se bornent souvent à de la figuration sans relief !

Un second volume restauré et agrémenté lui aussi d’un dossier introductif très complet et riche en informations. Nous continuons donc à explorer cette série qui est vite devenue l’une des plus passionnantes du journal Tintin, voir même du paysage de la BD FB des années 60/70, qui s’éloignait tout de même du traitement plutôt naïf dominant de l’époque.
Alors oui on est toujours dans de l’aventure grand public, qui n’ambitionne pas nécessairement de jouer dans la même cour que les grandes séries historiques, mais cela reste une très agréable série captivante qui nous propose de la grande aventure épique !
D’autant que graphiquement le style s’affine de plus en plus, c’est un vrai plaisir !

A suivre sans se poser de questions !

Par FredGri, le 9 mars 2014

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