CHEMINS D'AVALON (LES)
Trafic de fées

Solen et son grand frère Colin se sont enfuis de l’orphelinat pour ne pas être séparés. Ils squattent un manoir abandonné en essayant de ne pas se faire remarquer. Le froid et la faim se font sentir, Colin décide d’aller sur le port pour trouver du travail, tout gringalet qu’il est ! Il va en trouver, grâce à son agilité. Il va aussi découvrir un trafic de fées.

D’autre part, dans le même petit village, 3 cadavres de marginaux ont été découverts, brûlés de l’intérieur et les yeux remplacés par des pierres d’obsidienne. Un inspecteur a été dépêché sur place pour trouver la clé de ce mystère. Il n’a pas l’impression d’avancer beaucoup, mais ce dont il est certain, c’est que l’attaque de trolls dont il est victime n’est pas le fruit de son alcoolisme …

Par beuleu, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CHEMINS D’AVALON (LES) #1 – Trafic de fées

Les cordes à l’arc de Nicolas Jarry sont multiples, même si les scenarii qu’il nous propose sont toujours dans une veine fantastique (au sens large). Mais ne faisons pas la fine bouche : d’éléments classiques, vus et revus individuellement, il arrive à tirer encore des idées nouvelles et originales, par leur assemblage. Voilà son talent, et quel talent ! De plus, son scénario est rédigé intelligemment, il mêle habilement les 2 affaires : au départ elles ne semblent avoir aucun lien, puis on voit vite qu’elles sont en fait intimement liées. Il sème des indices qui soulèvent énormément de questions, dont bien entendu nous n’avons pas la réponse immédiatement. Le mystère est entier. La fin du tome nous laisse dans un suspense insoutenable.

Les 2 petits sont attachants, sans aucun doute grâce au talent d’Achile : il a très bien digéré ses influences diverses. On note par-ci les influences manga (les plus importantes cependant), par-là les influences comics, ou encore là le franco-belge. Le trait est fin, précis et expressif. Les couleurs sont à la hauteur, tout à fait vivantes. Le seul bémol (mais vraiment histoire de pinailler) est une tonalité des couleurs, une tonalité que j’ai l’impression de voir partout dans des BD colorisées par ordinateur.

Au final, une surprise bien agréable, et j’ai hâte de savoir ce que vont devenir Solen et Colin, ainsi que l’inspecteur.

Par Beuleu, le 20 novembre 2006

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