CHATS
Adam et Rêve

Resté à Not’Dam avec Saute-Lune, Traîne-Patte repense à un étrange rêve qu’il fait régulièrement : celui d’un Homme qui aurait traversé le temps pour renaître un jour.
Légende de vieille chatte! dirait-il… si ce n’est qu’Eterna, au milieu de tout le charabia sénile qu’elle crache quotidiennement, parle elle aussi d’un nouvel Homme, Adam, qui serait caché dans les faubourgs de Not’Dam.
Malgré l’incohérence de son langage, Traîne-Patte est persuadé que certains dires d’Eterna recèlent une part de vérité : Et si, effectivement, tous les Hommes n’étaient pas redevenus des bêtes ?

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CHATS #2 – Adam et Rêve

La Belle Histoire continue.
Dans ce tome plein de chaleur humaine, Convard nous conte l’agonie des Hommes, mais aussi l’espoir qu’ils se relèvent. C’est un regard très touchant qu’il porte sur notre Humanité réduite à l’état bestial : l’Homme savait également tirer du positif de sa « Magie », de la science.
Plus généralement, il montre à quel point la science va de paire avec l’avancée vers la civilisation, mais aussi combien le savoir est ambivalent : toujours une part d’ombre pour une pleine lumière. Et quand la part d’ombre grandit… les ennuis ne sont pas loin !
Nos petits chats vont, hélas ! l’apprendre à leur dépend : la peur est la cousine du pouvoir, et pour le préserver, on est parfois prêt à tout. Juste à cause de la peur, peur de voir ses privilèges battus en brèche ; peur de la différence ; peur de l’inconnu : aucun chat n’a jamais croisé un Homme de leur préhistoire !
En partant à la recherche de cet Homme, Traîne-Patte, Saute-Lune et leurs amis font non seulement preuve de courage, mais aussi de générosité, d’humanité pourrait-on dire : ils acceptent tacitement le partage éventuel de leur civilisation.
Je crois qu’en fait Convard nous renvoie une vision à peine exagérée de la société des Hommes, et en tout cas ce qu’elle devrait être : une fraternité.
Et ça, c’est vraiment beau ! C’est pas de la mièvrerie : o), simplement de nobles sentiments que j’aime bien voir exprimer, surtout quand ça l’est aussi bien que dans ce tome.
Enfin, un petit mot sur les dessins. Je n’en ai même pas parlés dans la critique du tome 1. Il faut dire qu’on est tellement plongé dans cette aventure que franchement, ils sont un peu relégués à l’arrière du décor, si je puis dire ;o)
Cela est dommage ma foi, car pour une BD qui a plus de 10 ans (la première version parue chez Glénat date de 1992), je trouve les décors sublimes. Paris version post-Apocalypse est très bien rendu ! Le dessin des personnages est très agréable, quoique les couleurs eussent peut-être mérité d’être remises à jour (Encore que…)
Bref, allez ! Courez vous procurer cette BD, nom d’un chat! : oD (OK, c’était facile !)

Par PATATRAK, le 15 octobre 2003

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