CHAOS TEAM
Saison 1

Après avoir subit une dévastatrice attaque extra-terrestre, les nations n’ont pas supporté l’impact de cette invasion qui a touché en premier lieu tout les gouvernements terrestres, les attaquants se sont ensuite mis en orbite afin d’observer les humains s’entredéchirer dans ce monde ravagé. Progressivement, des "entités" se sont substituées aux gouvernements désormais disparus, pour petit à petit constituer des armées, des doctrines religieuses et commencer une guerre interne perpétuelle.
Tout d’abord, autour du bassin Méditerranéen s’affrontent la Nouvelle Europe Catholique (dirigé par le Signor Deza) et la menace du Front Islamiste. En Amérique du Sud, les cartels s’affrontent pour avoir le plus de possessions possibles, et particulièrement celui des Zêtas (dirigé par Raul).
La Chaos-Team est donc un groupe de mercenaires, une armée privée qui se rend disponible selon les besoins de leur "propriétaire", la Blackfire, dirigée par Erik Price, un homme d’affaire extrêmement riche.
Nous suivons donc ces hommes et ses femmes qui sont les témoins les plus impliqués de ces conflits qui grondent partout…

Par fredgri, le 17 janvier 2013

Voir les croquis de CHAOS TEAM #1 – Saison 1

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Notre avis sur CHAOS TEAM #1 – Saison 1

Chaos-Team c’est un peu plus de 120 pages de combats, de coups de feu, de muscles, de testostérones qui ne demandent qu’à s’exprimer, à s’épancher ! On le comprend très vite, cette première saison c’est la guerre sans compromis, un groupe d’homme qui met ses compétences sur le terrain au service des corporations qui s’affrontent, le tout dans une ambiance apocalyptique matinée de luttes violentes contre des extra-terrestres !

Alors voilà, ça ne rigole pas et le rythme est très vite très soutenu. Ces "soldats" nagent dans cette SF musclée qui entraîne le lecteur au creux des combats.
Évidemment, on se dit rapidement que tout cela manque sérieusement de finesse, voir même d’un brin d’humour et que le scénario fleure bon l’intrigue prétexte pour déverser des monceaux de douilles au kilomètre carré, mais ça serait passer à côté de cette démarche pleinement assumée qu’affichent les auteurs dès le début. Ici, on est dans un récit très référencé, on pense à Expendables, on pense à tout ces héros burnés qui se lancent dans l’action d’un seul mouvement. Et même s’il faut laisser de côté toute prétention intellectuelle, j’avoue que cet album se laisse lire avec beaucoup de plaisir aussi, comme une sorte d’espace de décompression ou nous retrouvons tout les archétypes du genre et quelque part pourquoi pas, tout simplement !

Mais bien au delà du scénario, j’aurais surtout envie de mettre l’accent sur le graphisme incroyable de Ronan Toulhoat qui irradie littéralement chaque page. Cet artiste démontre qu’une progression fulgurante est possible, il nous en fait la preuve à chaque nouvel album. Ici, dans une ambiance générale teintée de gris colorés, avec quelques magnifiques incursions plus vives (une sublime séquence en orange dans une chambre m’a complètement laissé sur le… derrière !), Ronan explore toute les possibilités de son outil informatique et c’est réellement bluffant. Tout est parfaitement exprimé, par les ombres, les expressions, les textures, le rythme et la mise en page… C’est simple, je ne compte plus les moments ou je me suis arrêté sur des cases, fasciné par l’énergie qui s’en dégageait, par ce sens de la finition (je vous conseille d’ailleurs de visiter les galeries que Sceneario vient de mettre en ligne, afin de profiter des études de perso, des Work in progress… C’est très intéressant. Et si après ça vous ne sautez pas sur cet album…). Sans vouloir être maladroit pour autant, j’aurais vraiment envie de parler de "l’album de la maturité" pour Ronan Toulhoat qui demeure une vraie valeur sure de la BD actuelle.

Le duo de Block 109 continue donc sa fantastique ascension.

Vous pouviez déjà avoir accès aux épisodes de cette première saison de Chaos-Team sur le site créé pour l’occasion (http://www.label-vinwatt.com/). Ce premier album regroupe donc les 5 premiers épisodes de cette série en court. Vivement la deuxième saison…

Pour conclure, je vous conseille donc de découvrir dès sa sortie cet album qui demeure l’une des plus belles et dynamiques surprises de ce début d’année.

Par FredGri, le 17 janvier 2013

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