CHANT D'EXCALIBUR (LE)
Le réveil de Merlin

En l’an 1000, Merlin est réveillé par quelques fanatiques catholiques indélicats. Stimulé par la belle Viviane, le magicien dont les pouvoirs se sont émoussés à cause de l’avènement de la foi chrétienne part à la reconquête des fidèles et va lutter avec le petit peuple pour les anciennes croyances.

Pour ce faire, il va être aidé d’un élu à qui échoit la charge de porter Excalibur.

Dit comme ça, il n’y a rien de passionnant, mais peut-être votre curiositÈ sera-t-elle éveillée si je vous révèle que Merlin est un vieil alcoolique, que le jeune élu est une pucelle dont la mère vivait en forêt et dont le père est un puissant seigneur, qu’en chemin ils se font aider par un dragon grincheux et que tout cela se déroule à 100 à l’heure ?

Par TITO, le 1 janvier 2001

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2 avis sur CHANT D’EXCALIBUR (LE) #1 – Le réveil de Merlin

Loin d’ètre une énième revisitation du mythe d’excalibur, cet album est plutôt une parodie du genre. A mi-chemin entre Rogon le Leu, bien égratigné au passage, et Lanfeust dont on retrouve amplement la verve, cet album augure une série alléchante. Les personnages sont hauts en couleur, l’histoire alléchante et dynamique, les parodies et les remarques 3eme degrés sont légions, bref, que du bon. Bien sûr ce n’est pas de la grande BD, mais c’est un album à ranger dans le coin des « BDs agréables qu’on fait lire à des potes et qu’on prète au cousin ».

Par TITO, le 1 janvier 2001

Les plus rôlistes d’entre vous seront charmés par le côté
« bonne vieille aventure médievale », et par des comportements parfois
caricaturaux de Merlin. En effet, celui-ci à une facheuse tendance à
reveler les ébats d’Arthur, Lancelot et consors, surtout après quelques
pintes de bière bien frâiche, ce qui ne manque pas (évidemment) de
déclencher une bagarre à ravager de la taverne… On se croirait dans une
partie de Jeux de Rôles avec des débutants presque, mais c’est peut-être
mon penchant ludique en ce domaine jadis qui me fait penser cela.
Toujours est il que l’humour, qu’il soit léger ou pas, est bien présent, et ne
nuit en rien à l’histoire. Au contraire, il faut plutôt considérer
cette petite touche propre au scéanariste, comme un renouveau bienvenu dans
le genre. Surtout dans le cas d’une histoire qui est somme toute pas
forcement facile à tourner en dérision, puisque le filon est déjà bien
usité.
Il faut noter que cette série est attrayante de par de nombreux points.
En premier lieu, Merlin n’est pas du tout un archétype du genre, et
laisse plutôt une image de vieux satyre lubrique et soulard, même si, du
haut de ses siècles, il garde la main bien habile… Ensuite, l’héroïne,
car s’en est une, fait qui n’est généralement pas correctement exploité
dans les oeuvres sur le même thème. Certes, son côté un peu bagarreur
en fait une excellente candidate pour une aventure digne de ce nom.
Enfin, et fait notable, les jeux de mots omniprésents, qu’il soit
implicte ou très voyants, rendent la lecture agréable et pimentée. Il faut
bien avouer que sourires et rires m’ont été arrachés aisément lors de la
lecture de ce tome.
Le dessin mériterait encore de s’affirmer, mais nous verrons bien dans
les tomes suivants…

Par Siam l'Archiviste, le 4 avril 2003

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