Champollion et le secret des hiéroglyphes

Dès son plus jeune âge, il s’est montré passionné par l’étude des langues étrangères, en particulier de l’hébreu, du grec ou encore du copte, autant de langues qui devaient plus tard l’aider dans le décryptage qui, entre autres, l’a rendu célèbre : celui de la fameuse Pierre de Rosette et de ses mystérieux hiéroglyphes.

Jean-François Champollion est né à Figeac en 1790. Il évoluera dans les sphères lettrées et, de Grenoble à Paris en passant par l’Italie, côtoiera certains grands de son époque. Egyptologue de référence volontiers reconnu comme père de l’égyptomanie, il aura pourtant dû attendre l’année de ses 38 ans pour enfin fouler le sol de ce pays auquel il aura consacré toute sa vie.

Retour sur sa biographie, en bandes dessinées…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Champollion et le secret des hiéroglyphes

Champollion et le secret des hiéroglyphes n’a pas la rigidité d’une biographie conventionnelle. Même sans parler du fait qu’elle soit adaptée en bandes dessinées, la vie de Jean-François Champollion est en effet traitée de manière très accessible. Place y est par exemple laissée à l’anecdote, ce qui fait coexister l’humour et le sérieux. Place y est faite aussi à des visions subjectives attribuées au "héros", ce qui permet aux auteurs, et notamment au dessinateur Gilbert Bouchard, d’introduire dans les planches des scènes de l’Egypte ancienne alors que le récit se situe entre la fin du XVIIIème et le milieu du XIXème siècle !

Champollion et le secret des hiéroglyphes est le fruit de la collaboration entre Jean Prost qui signe le scénario et Gilbert Bouchard, prolifique dessinateur doublé d’un historien de formation à qui l’on doit déjà de nombreuses BD historiques, ses toutes premières étant parues chez Glénat en 1981 et 1982. C’est un album qui dresse un portrait dont on pourra facilement retenir l’essentiel. Un ouvrage de plus sur l’Egypte et tout ce qui tourne autour, me direz-vous. Mais néanmoins un des seuls ouvrages en bandes dessinées consacrés à ce jour à ce Monsieur à qui le 9ème art se devait bien de rendre hommage, si l’on considère que les fresques égyptiennes dont il a permis la traduction des textes associés sont en quelques sortes des bandes dessinées elles aussi !

Pour tous publics.
 

Par Sylvestre, le 16 février 2009

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