CES JOURS QUI DISPARAISSENT
Ces jours qui disparaissent

Lubin Maréchal est un jeune acrobate de vingt ans qui fait partie d’un numéro au côté de ses amis Léandre, Alexandra et Pedro. Mais ce jour là, au cours d’une représentation, il fait une chute, mais il se relève en s’étant juste un peu cogné la tête. Le lendemain Lubin croit que c’est lundi, sauf que c’est mardi. La veille, il n’est pas venu travailler. Lubin découvre vite qu’un jour sur deux, il y a quelqu’un d’autre dans son corps…

 

Par berthold, le 24 septembre 2017

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Notre avis sur CES JOURS QUI DISPARAISSENT # – Ces jours qui disparaissent

Un album écrit et illustré par Thimothé le Boucher, l’auteur de Skins Party et Les Vestiaires.

Ce récit fantastique, prenant, étonnant est aussi une histoire qui traite de l’identité, de la dualité de l’être et du rapport qui existe entre le corps et l’esprit.
Au début, Lubin ne comprend pas ce qui lui arrive. Est ce qu’il dort toute la journée et ne se réveille qu’un jour sur deux ? Il ne comprend pas non plus la réaction de sa petite amie Gabrielle qui commence à le trouver bizarre. Peu à peu, il apprend qu’il y a quelqu’un d’autre avec qui il partage son corps, un autre lui, mais différent. Lubin est vegan, l’autre mange de la viande, il est désordonné, l’autre est maniaque, il a les cheveux longs, l’autre les lui coupe. Ils vont dialoguer au début par vidéos sur l’ordinateur, jusqu’à ce qu’un jour la situation commence à s’envenimer. Lubin perd sa petite amie parce qu’il se réveiller au côté de la fille que l’autre a ramené…

Le scénariste s’intéresse au rapport du jeune homme face à sa famille et ses amis, qui doivent composer avec ces changements.
L’histoire est pleine de surprises. Nous suivons le parcours de Lubin jusqu’à sa vieillesse et nous découvrons que tout n’est pas facile pour lui. Le Boucher nous émeut, la fin d’ailleurs est très belle.

Quand aux dessins, le trait est simple et efficace, pas besoin d’en rajouter plus pour nous toucher et nous offrir un très bon travail. 192 pages qui se lisent rapidement et ne nous lâchent pas jusqu’à la dernière case.

Une très belle histoire, un magnifique roman graphique que je vous encourage à découvrir.

Par BERTHOLD, le 24 septembre 2017

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