CERCLE DE MINSK (LE)
La chaîne brisée

Les soupçons de Iannis se vérifiaient de plus en plus… Malgré ses multiples changements de lieux, des tueurs débarquaient immanquablement, ce qui lui en a fait déduire que celui ou celle qui voulait sa peau ne pouvait pas être quelqu’un d’étranger au Cercle de Minsk.

Il a alors accepté de participer à la réunion du 11 août, à Minsk, au cours de laquelle les autres membres lui ont ré-expliqué l’histoire et la raison d’être de leur Cercle : le financement d’une république idéale, ce qui pour Iannis sonnait plutôt comme un doux rêve utopique. Il n’empêche que les choses semblaient se précipiter puisque d’un commun accord, et comme il était devenu insupportable aux membres que leur "pactole" dorme depuis tant d’années, ils avaient décidé d’agir pour qu’enfin puisse s’accomplir ce rêve qui les liait.

Un rendez-vous fut pris à Genève, à la banque dans laquelle une pièce renfermait le trésor du Cercle. Et ce que Iannis avait pressenti arriva : un des membres ne fut pas en mesure de présenter le morceau d’étole qui lui appartenait et qui était obligatoire pour que puisse se tenir les réunions…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CERCLE DE MINSK (LE) #4 – La chaîne brisée

Grand bravo aux auteurs pour ce génial tome 4 qui fait avancer à grands pas la compréhension du mystère – je dirais même qui dévoile le pot aux roses – et qui met en place en fin d’album une nouvelle aventure (sans qu’on parte dans un nouveau cycle, rassurez-vous) pour Iannis et d’autres membres du Cercle de Minsk puisqu’on les laisse dans une situation des plus critiques…

Le pot aux roses, disais-je. De nombreuses réponses sont en effet apportées à toutes les questions qu’on pouvait se poser depuis le début sur le Cercle de Minsk et sur ses rituels. Et c’est Iannis, très perspicace, qui va justement partir de ces remarques qu’on se faisait aussi – Quelle utilité d’avoir conservé cette obligation de montrer leur morceau d’étole alors qu’ils se connaissaient ? Pourquoi ces personnes vivant dans un monde moderne et de consommation laissaient-ils dormir un trésor ? – pour confondre (spoil !) le loup qui était dans la bergerie. Une longue démonstration "à la Agatha Christie" menée avec brio, de manière claire et montrant que le scénariste Frank Giroud avait encore tout calculé au millimètre !

On a donc un peu dans cet album une fin avant la fin, mais tout n’est pas clos pour autant, et ce schéma a tendance à redynamiser le récit, comme si on repartait vaillant pour une seconde mi-temps après avoir mené durant la première !

La série Le Cercle de Minsk a su intriguer depuis le début. On est en quelques sortes, avec ce quatrième tome, récompensés pour notre patience et notre fidélité, et prêts comme jamais à dévorer le prochain qui devrait aussi être, cette fois, le dernier. Vivement !
 

Par Sylvestre, le 10 juillet 2009

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