Bons baisers de Fableville

(Cinderella : From Fabletown with love 1 à 6 + Cinderella : Fables are forever 1 à 6)
Cendrillon est l’espionne de Fableville, la plus réputée et la plus efficace, même si en dehors de la Bête, le shérif de la ville, personne n’est vraiment au courant. A peine rentrée d’une mission elle doit aussitôt repartir au Moyen Orient afin de démanteler un réseau d’objet magique qui risque d’alerter le monde sur l’existence des communautés "magiques". Arrivée à Dubaï elle rencontre Aladin, son alter ego local, qui lui propose de mener l’enquête ensemble. Mais très vite, la tension entre les deux agents complique les choses…
Après avoir découvert le cadavre de M. Cadabra à la ferme Cendrillon rentre dans son appartement et trouve Ivan Durak qui lui demande de l’aider. Selon lui, la célèbre et mystérieuse "Soulier d’argent" serait à ses trousses afin de le tuer, il lui demande alors de l’aider. Cendrillon pensait pourtant s’être débarrassée de l’assassin, jadis lors d’une mission en Russie. Il lui faut donc retrouver "Soulier d’or" et tirer cette affaire au clair…

Par fredgri, le 14 décembre 2014

Notre avis sur Bons baisers de Fableville

Les deux petites mini séries rassemblées ici se déroulent en périphérie de la série Fables et je dois bien avouer que c’est un vrai plaisir, non seulement de retrouver Cendrillon en solo, mais en plus de pouvoir apprécier pleinement son indépendance et son sens de la répartie plein d’humour et d’à propos. D’autant que Chris Roberson nous propose deux récits mélangeant espionnage, fantastique et conte avec beaucoup d’originalité et d’adresse.
Les deux adversaires que croise Cendrillon (je vais éviter de trop vous en dire à ce sujet) sont particulièrement bien développés et bien amenés. D’ailleurs, quand on suit le récit de la seconde histoire, on ne peut s’empêcher de trouver justement très intéressantes cette approche et ces révélations au sujet de… Mais passons, je vous laisse faire ces découvertes par vous même !
En contre partie, le scénariste utilise un peu trop souvent l’artifice du flash back, quitte parfois à nous perdre dans les époques. J’ai eu quelque fois du mal à simplement recoller les morceaux !

Bon, on voyait bien que la belle espionne avait du chien, qu’elle était bourrée de potentiel et ces deux récits, même si au final ils lorgnent plus vers Fairess que vers Fables, en sont un bon exemple. On la sent très à l’aise dans son rôle d’espionne très bondienne, pleine de ressources, prête à affronter mille et un dangers. Néanmoins, comme son modèle anglais elle n’hésite pas non plus à s’investir physiquement, quitte à parfois finir au lit… Toutefois, on reste dans un registre relativement bon enfant, assez léger et captivant. On y ressent moins d’enjeux que dans Fables, mais la lecture est vraiment prenante !

A tel point qu’on aurait envie de la retrouver au détour d’autres aventures en solo, et si possible accompagnée par la même équipe artistique !
D’ailleurs, Shawn McManus livre ici une prestation très honnête, peut-être pas complètement au niveau de ses meilleurs travaux ou même de ses boulots d’illustrateurs nettement plus inspirés, malgré tout c’est un vrai plaisir de retrouver cet artiste au style si élégant, tellement à l’aise pour dresser le portrait d’une jeune femme pleine de vie au physique aussi avantageux que Cendrillon !

Quand bien même ces deux histoires n’apportent pas grand chose, au final, à l’univers de Fables, elles restent une excellente occasion de se faire plaisir avec une lecture très agréable que je ne saurais assez vous conseiller !

Par FredGri, le 14 décembre 2014

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