Celui que tu aimes dans les ténèbres

(The me you love in the dark 1 à 5)
Roe est une jeune artiste peintre qui doit préparer sa prochaine expo. Malheureusement, elle traverse une phase de blanc créatif, elle décide alors de s’isoler et achète une vieille maison prétendument "hantée", loin de la ville, loin du tumulte.
Dès les premiers jours, elle se rend compte qu’elle n’est à priori pas seule, qu’une présence commence à se manifester, voir même à lui parler… Plus les jours, les semaines, avancent, plus cette présence se fait concrète, allant jusqu’à prendre une apparence sombre et mystérieuse. Mais contre toute attente, la jeune femme et la "créature" s’entendent bien, Roe baisse la garde et se prend au plaisir de l’inspiration retrouvée…

Par fredgri, le 27 septembre 2022

Publicité

Notre avis sur Celui que tu aimes dans les ténèbres

Si vous avez aimé la très belle série Middlewest du même duo, vous devriez appréciez ce petit album qui, même si les ambiances sont résolument différentes, reste une très agréable lecture, avec son lot de surprises et de petits rebondissements.

Car, justement, tout l’intérêt de ce volume va découler de cette impression étrange en côtoyant cette créature énigmatique et le jeu qui s’installe entre elle et la jeune peintre. Il ne va donc plus être question de cris d’horreur devant des tasses qui volent toutes seules ou en voyant un lit en pleine lévitation, mais plutôt d’une inquiétude en observant Roe qui baisse la garde, qui ne voit pas tout de suite dans quoi elle est en train de glisser…

Tout l’art de Scottie Young est dans le dosage tout en finesse, dans les mystères qu’il entretient autour de cet être dont on ne sait finalement rien, et dans l’adresse qu’il met en refermant le piège sur la jeune femme. Beaucoup de subtilité, de tension et d’intelligence dans ce scénario parfaitement équilibré !

Pour accompagner le récit, on retrouve donc le graphisme vif et énergique de Jorge Corona, très à l’aise dans ces atmosphères de films d’horreur. Maîtrisant les lumières et les zones d’ombre à la perfection, il nous transporte dans des planches magnifiques que Jean-François Beaulieu transcende littéralement de ses couleurs !

Attendez-vous, derrière ce titre alambiqué, à trouver un excellent album !

Vivement conseillé !

Par FredGri, le 27 septembre 2022

Publicité