CELLULE POISON
Comptines

Zoran gagne la parti d’échec contre le père de Zani. Clara est saine et sauve. De retour à Lyon, elle est contrainte de quitter la cellule poison et s’engage aux moeurs. Un nouveau départ, du moins l’espère-t-elle…

Par melville, le 10 mars 2013

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Notre avis sur CELLULE POISON #5 – Comptines

« Le roi est mort ! ». A la lecture de ses mots notre cœur palpite. Le tome 4 se terminait sur une partie d’échec où le roi des blancs ne devait pas tomber, ne pouvait pas tomber. Mais il a été vaincu par les noirs, rattrapé par la mort. A la lecture de ces mots, on s’inquiète, on a peur : Laurent Astier a su créer au long des quatre précédents volets de la série des personnages attachants. Et si on se sent proche de Clara, de Zoran, c’est que l’auteur construit son récit sous l’angle du psychologique tout en sachant en rester à la distance juste. La série débute comme un polar moderne et cinglant, puis s’ouvre sur une dimension politique et sociologique pour enfin se conclure en une tragédie contemporaine portée à son acmé dans le cinquième tome. La fatalité incarnée dans le cynisme politique et le carcan des traditions grignote le court répit finalement laissé au roi le temps d’un tome de plus : le roi est mort… vive le roi !

Toujours aussi plaisant à lire, on retrouve dans le cinquième tome l’énergie qui guide les personnages comme la narration du récit. Cadrage et mise en couleur marqués par l’audace, Laurent Astier recherche le mouvement. Comme pris dans une fuite en avant, les personnages filent vers leur destin sans pour autant renoncer à se battre : malgré la « cellule de poison » dans laquelle ils sont enfermés, l’auteur ne joue jamais la carte du misérabilisme.

Un polar enlevé qui trouve sa fin avec Comptines, un fin où s’affrontent Eros et Thanatos dans un duel encore incertain… Un must à posséder d’urgence !

Par melville, le 10 mars 2013

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