CATHARES
Le sang des martyrs

Mai 1242, dans un village situé dans les plaines du Lauraguais.
Des chevaliers cathares interviennent pour délivrer trois des leurs, que l’Inquisition devait interroger. D’ailleurs, ils avaient déjà commencé à les torturer au vu des blessures qu’ils ont.
Cette action donne aussi une occasion à l’église catholique de s’occuper des Cathares et de prendre leur richesses. De plus, le roi a réussi à ce que l’un des Cathares trahisse les siens grâce à une simple promesse.

1243. Le roi de France a envoyé ses troupes sur les Cathares.
Ramon de Perella, comte de Montségur, organise la protection des siens…

 

Par berthold, le 4 janvier 2011

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Notre avis sur CATHARES #1 – Le sang des martyrs

 Cathares est une nouvelle série historique qui sort ce mois-ci chez Glénat. Elle est écrite par le scénariste du Chant des elfes, d’Antichristus, de Confessions d’un Templier : Bruno Falba, qui a déjà pu nous montrer son savoir-faire sur le plan historique ainsi que pour nous entraîner dans des récits très prenants. Il retrouve son complice Fabio Bono qui dessine déjà Confessions d’un Templier et qui ne sera pas perdu dans ce nouveau récit historique.

Bruno Falba nous présente ce qui a déclenché cette "chasse" aux Cathares dans un prélude assez surprenant, puis va nous entraîner peu à peu sur le siège de Montségur où le drame va se jouer. Il nous a aussi présenté certains des protagonistes principaux de ce drame. Mais, là où l’auteur est malin, c’est qu’il nous narre son récit par le biais d’un traître. Le lecteur ne sait pas qui il est : il l’a sûrement croisé dans ces pages mais, à la fin, il reste toujours dans le doute et ne sait pas qui est celui qui a trahi. Falba nous donne ici une belle leçon d’histoire avec un récit passionnant, intéressant et prenant. Son sens de l’écriture nous tient en haleine et nous donne envie de lire la suite.

Fabio Bono y fait un très bon boulot côté graphisme puisqu’il fait revivre avec brio l’époque des chevaliers, des Cathares. Les scènes de vie du Moyen-Age sont assez réalistes, les costumes très crédibles et les scènes de bataille assez impressionnantes. Tout comme dans Confessions d’un Templier, Bono impose sa marque et son style.

Cathares débute d’une fort bien belle manière, et prouve une nouvelle fois que Falba est un auteur à suivre de près tout comme son complice Bono.

 

Par BERTHOLD, le 4 janvier 2011

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