Carton Jaune

Jacques Benzara est un jeune tunisien qui aime jouer au foot lors de petits matchs amicaux. Un jour, un reporter sportif le voit et lui propose de venir jouer en France, et donc de quitter Tunis… Conscient qu’il s’agit là d’une chance qu’il ne peut refuser, il quitte sa ville et s’embarque, en 1937, pour se retrouver sous les couleurs du Red Star ou il signe ses premiers exploits.
Très vite, son adresse sur le terrain lui procure une renommée qui lui permet d’entrer dans les cercles très select du Paris mondain ou il rencontre Peggy Hoop, une très belle actrice ! Il se fait dorénavant appeler Jack Ben, s’essaye au cinéma, tandis que la guerre éclate…
Ce jour là, Jack et Peggy sont appréhendés, ils se retrouvent au vélodrome d’hiver…

Par fredgri, le 2 mai 2017

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Notre avis sur Carton Jaune

Au premier coup d’oeil, j’ai vu ce logo en bas de cette couverture remontée "EP", j’ai tout de suite pensé à Emmanuel Proust, l’éditeur original de l’album, et en fait c’était une erreur. Racheté par le groupe Paquet, l’éditeur est devenu cette fois "Eléonore Paquet", histoire de faire illusion !
Mais qu’importe, c’est surtout l’occasion de retrouver cette histoire parue en première version, en 1999 !

"Carton jaune !" est une fiction construite sur le modèle de la vie de Victor "Young" Perez, et de sa relation avec Mireille Balin, une vamp qui eu ensuite le mauvais gout de s’éprendre d’un SS, ce qui lui valu de finir sa vie dans la misère.
Mais les auteurs ne gardent qu’un vague canevas de la vérité pour construire le parcours d’une jeune footballeur prodige qui se voit élevé au rang de vedette chérie de tous, qui doit ensuite subir un revers de fortune dramatique sous l’occupation !

Le parallèle avec Young Perez n’est malheureusement pas évoqué, autrement qu’au dos de la couverture, ce qui peut surprendre et déstabiliser l’éventuel lecteur !

Néanmoins, on est à la fois touché par l’émotion qui clôt le récit, mais aussi par cette froideur qui rythme le reste. A tel point qu’on a parfois du mal à s’immerger dans ce récit très distancier, qui semble survoler sans vouloir trop l’effleurer le sujet de la guerre, de cette foudroyante destinée qui aurait pu être bien plus chargée d’émotion, de feu même ! Comme Lapière et Samama ont pu le faire avec leur magnifique album A l’ombre de la gloire !

Il en ressort un album assez troublant, mais qui laisse un arrière gout de pas assez…

Par FredGri, le 2 mai 2017

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