CARTHAGO
Le monstre de Djibouti

La Grande Barrière de Corail, Sud du Queensland, Australie.
Un navire porte à son bord quelques scientifiques qui étudient et marquent les requins. Un des hommes a emmené son fils Tomas. Suite à une blague, l’enfant pousse son père à l’eau et avant que ce dernier n’atteigne l’eau, un requin géant sort de la mer et l’engloutit. L’enfant est traumatisé.
Au Japon, à l’université de Ryukyu.
Le professeur Nazaaki Nobuaki dévoile devant un parterre de scientifiques et de journalistes un film où l’on voit quelques images assez extraordinaires concernant des traces d’une civilisation ancienne et inconnue. Le professeur captive son auditoire.
En Roumanie, dans les Carpathes, au château de Vatra Dornei.
Kim Melville y arrive par hélicoptère. A l’atterrissage, sa fille Lou l’accueille, mais aussi le maître des lieux, Monsieur Feierzinger qui lui propose une mission…

 

Par berthold, le 11 mars 2013

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Notre avis sur CARTHAGO #3 – Le monstre de Djibouti

Quelques albums arrivent à nous donner le frisson, la chair de poule, à vous faire frémir en nous maintenant dans une ambiance prenante et inquiétante. Certains auteurs ont le talent pour ça, pour écire ce genre d’histoires. Christophe Bec en fait partie. Prenez sa série Prométhée qui, en 7 tomes pour le moment, arrive à garder une certaine pression. C’est la même chose avec Carthago.
J’avais adoré les deux premiers tomes avec ces histoires de monstres marins géants, ces mégalodons qui font passer le requin blanc de Jaws pour une brêle. J’attendais la suite avec impatience. Mais il y a eu un creux. Il y a eu quelques soucis qui ont fait que nous avons du attendre la sortie d’un tome 3.
En ce mois d’avril 2013, le voilà enfin !
Ah, l’attente fut longue, mais cela en valait quand même la peine. Le monstre de Djibouti, le titre de ce nouvel opus, est une bonne surprise qui nous maintient toujours dans un suspense prenant, inquiétant et envoutant.

Bec sait comment nous prendre dès les premières pages. D’entrée, il nous montre une scène placée sous un beau soleil, où la bonne humeur se transforme rapidement en terreur, où la gentille blague va tourner au drame, à l’horreur.
Puis, il nous emmene au japon où un film dévoile quelques secrets de dessous la mer. Et il y a cette scène, grandiose, spectaculaire qui fait que… Qui fait que vous voulez en savoir plus.
Le scénariste fait entrer en scène Kim Melville. Avec cette dernière, nous partons pour un voyage incroyable où quelques secrets nous sont dévoilés. Mais l’auteur n’oublie pas de nous donner d’autres informations au sujet de cette "quête" du mégalodon.
J’ai vraiment accroché à cet opus. Je me suis laissé embarquer avec une réelle facilité, au point ou je me suis retrouvé à la fin avec l’envie d’en avoir encore plus.
Christophe Bec nous abandonne en plein suspense !

Côté dessin, c’est Milan Jovanovic qui prend le relais d’Eric Henninot (qui signe quand même la couverture du tome 3). Le travail de cet artiste reste à la hauteur de son prédécesseur. Il arrive à insuffler le bon rythme, la bonne ambiance pour permettre aux lecteurs de suivre dans les bonnes conditions ces aventures sous-marines. D’ailleurs, les scènes sous la mer sont là encore superbes et magnifiques. Toujours spectaculaires et "cinématographiques".

Le monstre de Djibouti confirme le potentiel de cette saga qu’est Carthago. Je vous invite à poursuivre aussi l’aventure sans plus tarder. Enfilez votre tenue de plongée, vérifiez vos bouteilles d’airs et allez dans des endroits, sous la mer, où l’homme n’a jamais été.

 

Par BERTHOLD, le 11 mars 2013

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