CARNETS SECRETS DU VATICAN (LES)
Sur la route de Saint Jacques

Alors que la fiesta de San Firmin bat son plein, la jeune inspectrice de police Garoa Aristeguy est chargée par son supérieur de mener l’enquête sur le cambriolage du musée de la Navarre à Pampelune. En effet, deux jarres découvertes récemment par des randonneurs et contenant des documents ancestraux datant de Charlemagne, ont disparu. Alors que le prêtre responsable des archives de la cathédrale Santa Maria est assassiné, le conservateur du musée affranchit Garoa sur la provenance et le contenu des éléments en terre cuite dérobés. Mais ce dernier est à son tour abattu, lui laissant pour unique piste celle de l’apôtre Saint-Jacques et la route de Compostelle. Affublé d’un émissaire de l’opus Dei, Garoa se lance dans une quête dont les origines concernent la légende de Roland.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CARNETS SECRETS DU VATICAN (LES) #2 – Sur la route de Saint Jacques

Après le tome 1 "Tombée du ciel", la collection "secrets du Vatican" de chez Soleil s’enrichit d’un nouveau carnet portant sur le mythe de l’apôtre Saint Jacques et sa mission évangélisatrice de l’Espagne soumise à discussion. De plus, il rapporte la bataille à laquelle participa le légendaire Roland de Roncevaux et sa fameuse épée Durandal qui créa la brèche dite de Roland. Sous la forme d’une enquête policière, une page d’histoire sur fonds de chrétienté est offerte au lecteur.

Il est incontestable que Novy a recensé pour les besoins de cette équipée une masse considérable d’éléments historiques qu’il a du, pour les besoins de sa fiction, trier et surtout chercher à intégrer correctement à celle-ci. Toutefois, cette profusion de faits authentiques ou relatés par des chercheurs patentés, a le terrible inconvénient de noyer le lecteur et, de fait, contribue à le désorienter complètement. Aussi, il devient difficile de s’accrocher à Garoa dans ce dédale "historico-christano-policier". L’intérêt de l’enquête s’étiole quelque peu au fil des pages par son manque de moments forts, de profondeur.

Le dessin de Dan Popescu (parent du dessinateur du premier carnet) dispose de quelques atouts et reste plaisant à suivre sans pour autant accrocher au plus haut point. Son héroïne est agréable à regarder mais ne possède pas le charisme que l’on pourrait attendre. La sensualité qu’elle dégage en pleine bagarre est un peu gênante.

Cet album constitue à mon goût une étape moyennement probante malgré un potentiel évident. A ce titre, "La route de Saint Jacques" ne mérite malheureusement pas le détour. Dommage !

Par Phibes, le 11 décembre 2008

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