CARNETS SECRETS DU VATICAN (LES)
Les tenailles 1

En l’an 500 de notre ère, les Wisigoths d’Alaric s’emparent de Rome. Pillant les temples, ils s’approprient les trésors des cultes.
Parmi ces reliques figurent une paire de tenailles d’une taille hors du commun et forgées dans un métal inconnu. Quand elles refont surface de nos jours à Mexico, l’église s’inquiète du cheminement qu’elles ont suivi pour atterrir au Mexique et surtout que sont devenus les autres trésors dérobés par Alaric.
Lorsqu’elles sont à nouveau dérobées, le Vatican va mettre sur leur trace Garoa, la jeune femme officier de police dont nous avions fait connaissance dans les tomes précédents.

Par olivier, le 30 septembre 2010

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Notre avis sur CARNETS SECRETS DU VATICAN (LES) #4 – Les tenailles 1

Ce tome 4 des Carnets secrets du Vatican nous emmène sur la trace des barbares wisigoths qui pillèrent Rome, brûlant, massacrant et s’emparant des trésors abrités dans les lieux sacrés.
Ce ne sont rien moins que les dix merveilles dont l’origine n’est pas naturelle mais dont l’existence est attestée par les textes sacrés de la religion juive qui ont disparu. Ce sont : Le bâton de Moïse, les tables de la loi et le stylet qui a servi à les écrire ou encore le buisson ardent qui figurent au catalogue de cet inventaire improbable auquel on a bien du mal à croire.
C’est fort dommage car la base même du récit ésotérique doit reposer sur la crédibilité du présupposé. Il est difficile d’adhérer à une histoire qui mêle autant d’objets légendaires, et, que Dieu ait utilisé un stylet pour graver les Tables de la Loi me laisse perplexe!

Si le récit est difficile à suivre, l’action est au rendez-vous. Plus forte qu’Indiana Jones qui ne recherchait qu’un trésor à la fois, Garoa va donc se lancer sur la trace des merveilleuses tenailles, espérant remettre la main en même temps sur la totalité des objets de la liste.
Aidée dans son enquête par le jeune prêtre Nicola Bondiano et Raphael, elle va remonter le cours de l’histoire, de l’an 410 à nos jours et parcourir le globe de Rome à la Russie pour tenter de retrouver ces objets de légende.
Sur sa route les événements violents vont se multiplier. De tentatives de meurtres en assassinats, les morts brutales se succèdent. Tapie dans l’ombre, une organisation tente par tous les moyens d’empêcher qui que ce soit de retrouver ce qui fut perdu.

Novy assoit son récit sur un fond historique et religieux, mais sa narration de l’histoire d’Alaric puis des Vikings embrouille l’intrigue, à trop vouloir être précis il perd le lecteur.
Le scénario alterne le présent et le passé, l’intrigue d’aujourd’hui prenant racine au plus profond de notre histoire. Les rencontres, passées et présentes, la multiplication des personnages ne facilite pas non plus la lecture.

Le dessin de Perovic quant à lui est décevant car très inégal, manquant de finesse. Ses personnages semblent taillés à coup de serpe et n’offrent pas cette étincelle de vie qui accroche le lecteur et peut lui faire oublier quelques légèretés du scénario.

Un album qui, contrairement aux autres récits de cette collection ne me laissera pas de souvenir impérissable.

Par Olivier, le 30 septembre 2010

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