CARMEN MC CALLUM
L'eau du Golan

Jérusalem a été détruite par une attaque de drones envoyés par l’intelligence artificielle "Dommy". La ville n’est plus que ruines. Un groupe de soldats de l’ONU y est envoyé en mission dans le but d’éradiquer ces drones qui se sont reproduits. Mais cette troupe de neuf soldats est tombée sur un de leurs nids non répertoriés. La plupart des hommes se font abattre. Seul le lieutenant et un des soldats trouvent un refuge dans une boutique. C’est là que l’officier découvre que cette jeune recrue se nomme Carmen Mc Callum et qu’elle avait réussi à infiltrer ce groupe pour pouvoir retrouver le lieu où est entreposé et congelé le corps de son ancien équipiers de l’IRA : Nelson. Mc Callum poursuit son périple tout en essayant de sauver sa vie et celle du militaire.

 

Par berthold, le 28 mai 2012

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Notre avis sur CARMEN MC CALLUM #12 – L’eau du Golan

2056…
Mince, la vision de notre futur par Fred Duval n’est pas très gaie…

Dans ce tome 12 de la série Carmen Mc Callum, le scénariste envoie son héroïne dans un Jérusalem dévasté, détruit, ravagé par des machines crées par l’homme et c’est ce dernier qui est envoyé pour éliminer sa création. J’ai été agréablement surpris par le début de cette aventure et par l’identité d’un des membres du groupe de l’ONU. Nous retrouvons Carmen McCallum pour une mission où elle doit sauver son ancien équipier Nelson.
Duval nous entraine dans un récit choc et fortement "burné". L’action et le suspense sont au rendez vous. Il nous régale d’une rencontre inattendue avec Pacman, le collègue de Vlad Nyrky que nous connaissons grâce à la série Travis. Son intervention joue un rôle important ici.

Le dessin d’Emem est toujours aussi bon. Son style se regarde, s’étudie et s’apprécie. Je trouve que sa collaboration avec le coloriste Froissard donne un autre ton à l’ambiance du tome. C’est assez noir et c’est en adéquation avec le pessimisme de ce futur. Côté spectaculaire, Emem nous offre quelques beaux morceaux de bravoure dont une scène avec un avion qui, ma foi, est le summum de ce tome.

Rien à redire sur ce nouvel opus des aventures de Carmen Mc Callum intitulé L’eau de Golan, si ce n’est que le but de nous distraire et de nous tenir en haleine est atteint. Une lecture de série B recommandée !

 

Par BERTHOLD, le 28 mai 2012

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