CAPTAIN AMERICA
The death of Captain America Vol.1: The death of the dream

(Captain America 25 à 30)
Steve Rogers (Captain America dans le civil) décide donc de se rendre aux autorités. Partout c’est la surprise, car même si la plupart n’étaient pas d’accord par rapport à son positionnement vis à vis du Registration act, beaucoup continuent de l’admirer. Et, en se rendant, il capitule devant l’ennemi ! Alors qu’il se tient tranquille, menotté par les agents du Shield, il est soudain abattu, sur les marches qui le mènent au tribunal !
La première sur place, Sharon Carter est complètement effondrée, tandis que Bucky tente de venir à son secours.
Personne ne comprend vraiment ce qui se passe, tandis que Red Skull se frotte les mains devant ses écrans, son plan marche à merveille…

Par fredgri, le 25 mai 2010

Publicité

Notre avis sur CAPTAIN AMERICA #6 – The death of Captain America Vol.1: The death of the dream

Nous y voilà. Steve Rogers abattu alors qu’il se rendait.
Brubaker réussit à parfaitement rendre l’émotion qui se dégage de cette mort, de la peine qui touche tout ceux qui ont aimé ce héros. On a malgré tout le sentiment que le principal se passe en dehors de la série (Marvel s’étant réapproprié, globalement, le travail de Brubaker, un tel évènement ne doit donc pas se contenter des pages d’une série. On a donc des répercussions qui vont loin. Ainsi, Nick Fury, devenu patron du Shield, prend pas mal de place dans ce tome, on devine donc que le cours des évènements peut se suivre aussi dans les pages d’Iron Man, et de New Avengers. Résultat, Brubaker se concentre une nouvelle fois sur les éléments qu’il a mis en place depuis le début, tel que les manigances de Red Skull, de Lukin, l’implication de Sharon et du Falcon, les actions de Fury et de Bucky, les méfaits de Sin qui a reformé la Serpent Squad… Ce qui fait que, progressivement, l’histoire se transforme en récit d’espionnage ou les intrigues se mélangent, se nourrissant les unes et les autres. C’est vraiment très habile.
Évidemment, la mort de Captain America est un énorme évènement en soi, on en a parlé partout, aux infos, dans les journaux, mais il faut surtout comprendre que Brubaker a un plan d’ensemble, que cette mort n’est pas juste un prétexte pour faire vendre, qu’il y a un vrai projet derrière. Donc, ce qui va être intéressant c’est ce qui va arriver ensuite. On voit les pièces se positionner, Bucky qui récupère le bouclier du héros, Sharon qui est manipulée etc.
Plus que jamais cette série est passionnante à lire, le scénario est en béton armé, et les dessins commencent à prendre plus de vie. Epting, secondé par Perkins gagne en expressivité, tandis que les couleurs de D’Armata se font plus subtiles !
Très très conseillé.

Par FredGri, le 25 mai 2010

Publicité