CAPTAIN AMERICA
The man with no face

(Captain America 43 à 48)
Le nouveau Captain America est donc le fameux Bucky Barnes, l’ex-sidekick du héros pendant la guerre. Mais Bucky a eu une autre histoire aussi, depuis la fin de cette guerre il est devenu l’étrange Winter Soldier, un agent au service de l’URSS. De cette période il a gardé un certain nombre de contacts, mais aussi des ennemis ! Et l’un d’eux, le général Chin, apprenant que le Winter Soldier est de retour sous le masque du Captain, va justement organiser sa vengeance. D’autant qu’il entreprend justement de récupérer le corps de The Torch, l’ancien allié de Bucky au sein des Invaders…

Par fredgri, le 7 juin 2010

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Notre avis sur CAPTAIN AMERICA #9 – The man with no face

Maintenant que l’intrigue autour de Red Skull est finie, maintenant que le lecteur attend impatiemment l’issu de "Reborn" qui se profile déjà à l’horizon, Ed Brubaker boucle ici un arc qui peut avoir des allures de bouche-trou, mais qui montre surtout l’efficacité de l’intrigue globale.

En effet, sous des dehors de menace mondiale vite maîtrisée, Brubaker met une nouvelle fois l’accent sur Bucky en le complexifiant davantage. Sous sa plume, le "jeune" héros prend de la carrure, il ploie un peu sous son histoire personnelle, mais il réussit aussi à se construire en conséquence. C’est certainement l’un des personnages les plus charismatiques du moment. Un héros qui doute, qui culpabilise etc. Bien moins lisse et idéaliste que Steve Rogers, par exemple.

En contre partie, aussi, c’est vrai que Brubaker ralentit l’intrigue pour insister sans cesse sur les états d’âme de Bucky. Et même si cet arc est passionnant, qu’on y voit Namor et Black Widow qui viennent soutenir le héros, cela traine aussi en longueur… Mais moins quand même que les précédents épisodes, c’est sur ! Il n’empêche qu’on sent bien que Ed Brubaker a un plan sur la longueur, que tout est parfaitement planifié. Ne serait-ce que vis à vis de son travail sur Sharon Carter, sur Bucky lui même !
Graphiquement , c’est assez varié, on a droit à du très bon, encore une fois. Que ce soit Ross ou Epting ils s’en sortent très bien, la vraie surprise reste sans doute la prestation de Butch Guice qui va ensuite devenir le nouveau dessinateur régulier sur le titre. Ses planches débordent d’énergie, de contrastes, c’est magnifique !

Un album bouche trou, peut-être, mais réellement passionnant à lire, du très bon Captain America.

Par FredGri, le 7 juin 2010

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