CAPTAIN AMERICA
Red Menace Vol.1

(Captain America 15 à 17 + 65th Anniversary Special)
Maintenant que Steve Rogers (Captain America en civil) sait que son ami Bucky Barnes est de retour, qu’il a retrouvé la mémoire, mais qu’il s’est échappé, rien ne pourra l’empêcher de le retrouver. Il suit donc sa piste jusqu’en Allemagne. Pendant ce temps là, Crossbones enlève la fille de Red Skull et entreprend alors de lui ramener la mémoire, et plus précisément son identité de Sin, une tueuse jadis "effacée" par le gouvernement… Ensuite, ensemble, ils vont tenter de retrouver les meurtriers du crâne, et notamment ce fameux Lukin…

Par fredgri, le 24 mai 2010

Notre avis sur CAPTAIN AMERICA #3 – Red Menace Vol.1

Voilà, les deux premiers volumes servaient surtout à positionner les pions, à mettre en marche l’ambiance, les situations. Maintenant, ça démarre réellement.
Encore une fois, Brubaker s’emploie à vraiment distinguer sa série du reste de l’univers Marvel. Ici, Captain America ne se perd pas à combattre les énièmes super vilains qui se font tailler un costard en deux épisodes. Non, il règle son histoire et affronte avant tout son passé, ses Nemesis les plus significatifs comme Red Skull ou encore Crossbones. Brubaker fait donc, surtout, le ménage. Il vient de ramener Bucky, il a éliminé Red Skull dès le début pour mieux l’utiliser ensuite, il renforce le lien entre Steve et Sharon et établit principalement le statut de super soldat du Captain.
Malgré tout, ce volume n’est constitué que de trois épisodes plus un spécial qui n’est qu’un long flash-back, qui ne fait qu’introduire deux ou trois petits éléments qu’on retrouve en parallèle dans la série. Bref, c’est assez court, l’histoire est surtout anecdotique et fait vaguement avancer le schmilblick. Un album de transition qui se lit très vite, mais qui reste cohérent et passionnant quand même.
Graphiquement, Perkins met plus de personnalité qu’Epting, plus de texture dans le dessin et pas mal d’expressivité aussi. Ce qui rend sa partie pas mal du tout. Évidemment c’est loin de valoir (et là, c’est très subjectif) la partie par Pulido et Martin qui est tout simplement magnifique. Un trait très épuré, très dynamique et loin du côté Photo-réaliste de la série.
Un album peut-être en deçà de ses prédécesseurs (tout du moins sur le plan scénaristique, car graphiquement c’est largement mieux), mais qui reste d’une très grande qualité.

Par FredGri, le 24 mai 2010

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