CAPRICORNE
Les Cavaliers

Parti pour un lieu mystérieux, Capricorne a du momentanément délaisser sa fonction de protecteur de New York et le nom qui s’y rattache. En effet, la Grosse Pomme est loin d’être hors de danger : non seulement elle ne s’est pas totalement remise de sa faille spatio-temporelle, mais d’anciens dangers ressurgissent, à commencer par les Cavaliers de l’Apocalypse qui seraient en route. Mythe ou réalité, c’est au nouveau Capricorne de le dire…

Par melville, le 29 septembre 2013

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Notre avis sur CAPRICORNE #17 – Les Cavaliers

Dans les derniers tomes, le personnage de Capricorne s’est assombri physiquement avec sa barbe épaisse et noire venue recouvrir son visage et aussi moralement. Confronté à la mort et aux complots dantesques Capricorne en à l’habitude, n’est-ce pas d’ailleurs le rôle du Capricorne que de déjouer ces maléfices ? Sans aucun doute ; mais sans doute possible pas celui de Brent Paris. De cette dualité de son personnage principal, Andreas en fait une faille de l’intime : Capricorne est parti en solitaire, Faye s’est amourachée du Passager, l’équipe de choc n’est plus. Mais « les noms ont un pouvoir » peut-on lire à plusieurs reprises dans ce tome 17, alors comme pour contrebalancer la ligne directrice du récit qui tend à se noircir, Andreas fait appel à un nouveau Capricorne, blond et rasé de près et au personnage de Myriam (incarnation même du romanesque). Le temps d’un tome qui ne semble qu’une pause (les mains du nouveau Capricorne sont couvertes de cicatrices, échos d’un obscur passé) le feuilleton reprend ses droits dans le fond comme sur la forme. Pas d’unité de lieu et pas vraiment de temps non plus, la narration est séquencée et elliptique permettant ainsi de couvrir les péripéties des différents personnages. Enlevé le ton vogue entre légèreté et tension dramatique et quelques coups de théâtre malicieusement orchestrés sont au rendez-vous. Pas de défi de mise en scène particulier dans ce tome, mais un retour superbe de la hachure !

Tout en retournant aux sources de la série le temps d’une pause (jusqu’en renouant à nouveau son lien avec Rork), Andreas réussit à ne pas dévier de l’orientation globale qu’il a choisit. Une grande finesse d’écriture. Du grand art !

Par melville, le 29 septembre 2013

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