CAPITAINE PERDU
Chapitre 2

Hiver 1765. Des nations indiennes de l’Est et le chef Pontiac ont du signer la paix et l’allégeance au Roi Georges, suite aux épidémies de varioles qui ont fait des ravages parmi les tribus.
Saint-Ange, quand à lui, tient toujours Fort de Chartres sur les bords du Mississippi. Pour l’instant, rien n’a changé, mais sa présence gêne encore les  anglais…

Par berthold, le 13 novembre 2016

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Notre avis sur CAPITAINE PERDU #2 – Chapitre 2

Jacques Terpant termine en beauté le récit sur son Capitaine Perdu.

C’est tout un pan d’histoire  de l’Amérique qu’il nous raconte, lorsque les français laissent leur place aux anglais.
L’auteur de Sept Cavaliers nous montre comment les anglais ont raussi à leur prendre les territoires. Mais c’est surtout le personnage de Saint-Ange, officier français, qui tient son Fort de Chartres jusqu’au moment où il ne peut pas faire autrement que de laisser la place aux anglais.
Et derrière tout cela, il y a les différentes tribus qui se retrouvent mêlées à cette politique, à ces conquêtes.
Terpant nous raconte comment certaines tribus n’acceptent pas la paix avec les anglais. D’ailleurs, nous assistons à un terrible affrontement entre les tuniques rouges et les Mascoutens.
L’histoire est passionnante. La fin de ce second chapitre est superbe. Sans en faire trop, le scénariste fait passer l’émotion. Il y  a cette double page qui en dit long d’ailleurs, elle montre bien le charisme de ce capitaine français nommé Saint-Ange.
Jacques Terpant met en scène un Pinkendorff, famille bien connue des lecteurs de Sept Cavaliers et Le Royaume de Borée : François-Louis de Pikkendorf dit Piquedot. I rend ainsi un bel hommage à son ami, le romancier Jean Raspail.

Graphiquement, Jacques Terpant montre tout son talent, que ce soit au dessin, sur la mise en scène et sur les couleurs. Les pages sont tout simplement magnfiques. Il nous montre de merveilleux paysages, des tableaux où le lecteur sent bien qu’il est dans ces plaines et ces régions d’Amérique du Nord où se déroule l’action de ce récit. Les expressions des personnages sont superbement rendues. Il insiste sur les sentiments et les émotions de ses héros.

La préface est signée par Carl J.Ekberg, professeur d’histoire à l’Illinois State University et à la fin, on peut trouver un petit dossier sur L’Amérique des Français, où nous découvrons ce que sont devenus certains des protagonistes croisés dans ces pages.

Capitaine Perdu
est une très belle histoire, un bon récit d’aventure que je vous invite à lire sans hésiter un instant !

 

Par BERTHOLD, le 13 novembre 2016

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