CAPITAINE FUTUR
L'empereur de l'espace

Sur Jupiter se répand un étrange mal qui transforme les colons terriens en bêtes agressives, provoqué par celui qui se fait appeler "L’Empereur de l’espace"… Sir James Carthew, le Président du Gouvernement de la Terre et de ses colonies n’a d’autres solutions que de demander l’aide du Capitaine Futur. ce dernier est donc envoyé sur Jupiter, avec ses camarades Grag le robot, Otho l’androïde synthétique et Simon le cerveau. Sur place, le mal prend des proportions incroyables, commence alors une course contre la montre ou le héros doit d’une part démasquer cet "Empereur", mais en plus trouver un remède et empêcher une guerre entre les terrien et les populations locales, les Joviens… !

Par fredgri, le 12 avril 2017

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Notre avis sur CAPITAINE FUTUR #1 – L’empereur de l’espace

Enfant, vous avez certainement vu des épisodes de Capitaine Flam à la télé, ce héros qui bravait le danger, à bord de son vaisseau, accompagné par ses intrépides amis. Le générique vous revient à la mémoire ! Et bien, à la base de ce personnage de dessin animé, il y a le Capitaine Future, créé en 1940 par Edmond Hamilton, un écrivain SF qui officia aussi en tant que scénariste pour DC (sur Superman, Batman ou encore la Legion of Super Heroes !).

Le principe de la série est très simple. Curt Newton a perdu ses parents, savants renommés, très tôt, alors qu’ils faisaient des expériences sur la Lune, élevé depuis par le professeur Simon (réduit à l’état d’un cerveau baignant dans un fluide spécial) et de deux créatures artificielles créées par son père, Grag le robot et Otho l’androïde synthétique. Progressivement, Curt grandit, devient un véritable athlète, ainsi qu’un puits de connaissances scientifiques, il se fait dorénavant appeler Capitaine Future, le colosse roux, sans peur, légende du système solaire !
Bien évidemment, le personnage est parfait dans tout les domaines, l’archétype du héros sublimé par ses actes, par l’admiration immodérée que lui voue l’univers, le protecteur des faibles, des belles en détresse et des opprimés.

Cette première aventure installe donc la base d’un univers somme toute assez générique, qui reste toutefois extrêmement riche et surtout passionnant !
Car il ne faut pas oublier que ces textes sont parus dans de vieux pulps, avec une écriture feuilletonnesque particulièrement bien rythmée, pleine de rebondissements. Certes, ça a pas mal vieilli et certaines tournures de phrases, expressions, prêtent à sourire tant elles sont pompeuses et ampoulées, mais le récit est tellement captivant que tout ces petits tics d’écriture passent vite au second plan !
On se laisse glisser dans la pure aventure dès les premières pages !

Les éditions Le Belial proposent donc, pour la première fois en France, une traduction de ces aventures, une façon de renouer avec un genre en pleine désuétude qui retrouve une seconde vie avec ce genre de projet éditorial (comme chez Le Carnoplate aussi, par exemple).
Deux volumes sont parus en même temps, à ce jour, et je vous encourage sincèrement à vous les procurer. A la fois pour se laisser entraîner par ce souffle épique légèrement rétro, mais surtout pour retrouver ces histoires qui auraient pu éventuellement vous faire rêver, enfant !

Un vrai coup de cœur !

Par FredGri, le 12 avril 2017

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