CAPITAINE ALBATOR
Volume 1

En 2977, une étrange sphère noire vient se poser sur Terre et annonce que la planète appartient au peuple des Sylvidres… Ne prenant pas cette déclaration au sérieux, les gouvernements terriens ne contre ripostent pas… Seul un vaisseau continue de sillonner l’espace pour combattre ces extra terrestres qui ont la particularité de bruler comme du papier… Ce vaisseau appartient au Capitaine Albator…

Par fredgri, le 27 juin 2018

Notre avis sur CAPITAINE ALBATOR #1 – Volume 1

Peut-être faites vous partie de cette génération 70/80 qui a connu l’arrivée d’Albator à la télé, rendez vous régulier de toute une ribambelle d’enfants qui avalaient les épisodes de Goldorak, de Candy sans se poser de question ! Il s’agit ici de la version manga qui a servi de base à la série animée !
On retrouve aux commande, ainsi, le créateur lui même du personnage, Leiji Matsumoto qui nous entraîne dans un univers de science fiction rebelle, dans les traces d’un pirate de l’espace sombre et mystérieux, mais qui possède un grand cœur, dut-il sauver la planète Terre malgré elle !

Bon, le temps a passé, et il faut bien admettre que cela prend un sacré coup de vieux quand même, malgré l’énorme effet nostalgique qui nous permet de transposer nos souvenirs aux planches, de retrouver certaines attitudes, des situations, le côté ultra bordélique de l’équipage etc. Mais on a néanmoins du mal à dépasser l’aspect graphique extrêmement naïf, figé, et inexpressif qui rend la moindre scène, sensée être dramatique, complètement plate, vidée de toute tension, sans oublier les mystérieuses Sylvidres qui ne sont là que pour se faire dézinguer en deux cases…

De plus, narrativement parlant c’est vraiment pas très bon. Autant ça fonctionnait encore assez bien en dessin animé, mais là… Aucune réflexion sur les angles de vue, sur les cadrages, sur le mouvement, sur les ellipses… Rien du tout !

Dès la première lecture on se rend bien compte que si le charme opère encore c’est bien plus par effet nostalgique que par l’incroyable efficacité que les fans les plus endurcis semblent y trouver. Mais… Pourquoi pas, en fin de compte !

Car c’est toute la force de ce genre de série, avoir pu être complètement transcendée par une adaptation qui a su séduire des tonnes de jeunes fans subjugués par cet univers, par ces atmosphères mystérieuses et inquiétantes par une musique… Et cette relecture ne peut définitivement pas se débarrasser de cette mémoire de fans… Un peu comme un enfant qui joue avec ses playmobiles et qui s’imagine des aventures incroyables en imitant les voix des uns et des autres…

Donc ce premier volume à malgré tout du charme pour l’ancien spectateur que j’étais auparavant, scotché devant ma télé, happé par ce héros balafré qui me donnait envie de devenir pirates de l’espace aussi…
Mais on est tous aveuglé par des souvenirs qui nous font encore sourire béatement…

Par FredGri, le 27 juin 2018

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