Canoë Bay

Jack est né un jour de septembre 1746 en Acadie, près de la Nouvelle-Angleterre. Sa mère est morte ce jour là et son père, cela fait quelques mois qu’il a disparu aussi. Il va vivre dans un orphelinat jusqu’au jour où les anglais vont les déporter vers la Floride. Mais Jack lui va servir comme mousse à bord d’un navire de la marine britannique. Il va y rencontrer Andrew un autre mousse et faire connaissance avec Lucky Roberts. Puis un jour, de 1758, se rendant compte du trafic d’esclaves auxquelles se livrent leur navire et le Saint Georges, Lucky Roberts et une poigné de mutins prennent le contrôle des navires et laissent les anglais sur une barque. Ils libérent les esclaves et se réfugient dans une île des Caraïbes. mais Roberts a pris comme otage la fille du commandant anglais et ce dernier ne va pas abandonner comme ça. Ils vont les retrouver et ne faire aucun prisonnier. Heureusement, Roberts et les enfants étaient ailleurs. Il vont devoir encore fuir…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Canoë Bay

Canoë Bay est ce que j’appelle un très bon livre d’aventure, dans la lignée de l’île aux trésors de Stevenson, du dernier des mohicans de Coper, du Moonfleet de Falkner, du Fort Wheeling d’Hugo Pratt et de bien d’autres.

Canoê Bay est le nouveau chef d’œuvre signé des auteurs de L’auberge du bout du monde, Tiburce Oger et Patrick Prugne que vous pouvez découvrir ce mois-ci. Leur précédentes collaboration m’avait fortement plu. J’en ai gardé un excellent souvenir et quand je le relis, j’ai toujours le même frisson.
Quand j’ai su qu’ils allaient retravailler ensemble et de plus pour un récit parlant de pirateries, de guerres entre français et anglais sur le sol américain au XVIIIème siècle, là je me suis dit, faut pas que je me rate ça. C’est surement une des sorties évènements de ce mois-ci (outre le Bilal). J’ai attendu un moment avant de le lire. Mais je en le regrette aps.
J’y ai retrouvé mes sensations d’enfants quand je lisais ce type de récit ou bien que je voyais des films qui y ressemble.
J’ai parcouru ce long chemin avec Jack, Andrew, Lucky Robert, Sitouh et Angela. J’ai frissonné en leur compagnies devant le smilles dangers qu’ils ont rencontré sur cette route, sur cette quête au trésor, celui de Calico Jack, alias Rachkam le Rouge !

Tiburce Oger est bien connu pour ses œuvres comme Gorn, La piste des Ombres et récemment La Forêt où son graphisme sert à merveille les belles histoires imaginés par Vincent Perez.. Comme scénariste, il ne nous a pas encore déçu. Et ce n’est pas Canoë Bay qui dir le contraire. Mais quel récit ! Tabernacle !
Le scénariste a vraiment offert aux lecteurs un bien beau récit d’aventures, un vrai. Moi, je vous le dis, vous ne regretterez rz pas cette aventure au milieu de pirates et d’amérindiens. C’est vraiment une belle histoire et une des meilleures que j’ai lu récemment.

Bien sur, il fallait un excellent dessinateur pour mettre ne images les mots d’Oger. Il a donc fait appel à un des meilleurs aquarellistes du moment : Prugne dont nous vous avions déjà dit tout le bien dans L’auberge du bout du monde. Prugne va refaire revivre cette période avec un tel panache, avec une telle maitrise que vous ne pourrez qu’être admiratif devant le travail fourni. Ces amérindiens ont une telle présence. il leur a donné tous leur éclats, toutes leur majestés. Il a su s’appliquer à faire revivre les "tuniques rouges". Chaque page, caque case est de tout beauté. t puis, il ne faut pas oublier non plus les belles scènes maritimes.
De plus, à la fin, vous pourrez aussi admirer les dessins de recherches, les croquis, les peinures que Prugne a fait pour cette bande dessinée ainsi que des commentaires des deux auteurs.

Canoë Bay est une des plus belles surprises d ce mois de mars 2009. N’hésitez pas vous non plus et ce, malgré le danger, à vous lancer dans cette aventure, dans cette chasse au trésor. Allez, venez donc aussi retrouver votre âme d’enfant grâce aux talents d’Oger et Prugne

Par BERTHOLD, le 26 mars 2009

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