CANDY MOUNTAINS
T.1

Alice est médecin dans un hôpital. Elle est inquiète car, depuis peu, elle doit affronter une surmortalité dans son service de réanimation. Les personnes dans le coma meurent plus fréquemment que d’habitude.

Pour ne rien arranger, le procès contre son mari approche. Il lui est reproché d’avoir battu pendant des années leur fille Maya. Elle et sa fille vont devoir témoigner contre lui. Le stress est d’autant plus fort que Maya a beaucoup de mal à en parler et que cela peut jouer en leur défaveur devant le juge.

Au retour du travail, Alice et sa fille sont victimes d’un accident de la route. Lorsque elle reprend connaissance, elle se trouve dans ce qui ressemble à une clinique quasi désaffectée. Les salles sont sombres et sales, l’endroit est désert, ou presque. C’est alors qu’elle aperçoit, horrifiée, un homme bâti comme une armoire à glace qui assassine froidement un jeune homme à coup de hache. Elle fuit alors, après avoir réveillé sa fille. Elles finissent par rencontrer un groupe d’individus qui a réussi à se cacher dans le bâtiment pour échapper au tueur. Ensemble, ils vont tenter de survivre et découvrir dans quel lieu ils ont été enfermés et pourquoi.

Par legoffe, le 29 octobre 2012

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Notre avis sur CANDY MOUNTAINS #1 – T.1

Nikko et Benoît Bernard nous proposent un récit de série B particulièrement glauque, qui nous entraîne dans une bâtisse sombre, sale et humide où la mort rôde dans tous les couloirs. Elle prend la forme d’un homme silencieux et très massif, entraîné à tuer à coup de hache ou de broche, entre autres.

Si l’on ne parlera peut être pas d’épouvante, l’ambiance est inquiétante et souvent écoeurante du fait de scènes sanglantes. Il faut donc parfois avoir le coeur bien accroché même si la curiosité nous pousse à poursuivre l’aventure. Ainsi, l’histoire avance à grande vitesse malgré le fait que l’on devine rapidement ce qui se trame et ce que vivent les gens enfermés dans cette mystérieuse clinique.

L’idée des auteurs est intéressante d’ailleurs. De plus, si on peut opter pour une “image” concernant ce qui est raconté ici, il n’est pas impossible que le scénariste prépare quelque chose pour nous surprendre un peu plus lors du second tome. C’est tout ce que l’on peut espérer pour donner une plus grande consistance à l’intrigue de Candy Mountains.

Les graphismes, eux, sont propres et assez plaisants. Ils ont toutefois la froideur de l’informatique et ils mériteraient une mise en couleur moins artificielle. Autre défaut, les personnages, dont les visages sont parfois trop similaires, nuisant un peu à la lecture.

Si vous aimez les récits sombres, où la mort frappe souvent, vous pourrez apprécier cette récréation qui – si elle n’a rien de magistral – n’en offre pas moins un divertissement efficace. Reste à voir si la suite s’avèrera plus percutante et plus surprenante pour rester dans le rythme de ce thriller qui baigne entre cauchemar et réalité.

Par Legoffe, le 29 octobre 2012

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