CAMPUS STELLAE
La mort aux quatre visages

 
La ville de Bourges est en proie à la peste noire. Chaque jour, les habitants y meurent par dizaines. Grégoire n’en peut plus de cette catastrophe, et vit très mal de savoir les derniers siens au seuil de la mort. Aussi, lorsqu’il apprend qu’un moine, à la Charité-sur-Loire, travaille sur un remède qui n’existe toujours pas mais dont la rumeur loue déjà l’efficacité, il choisit de mettre tout son espoir dans cette opportunité et se lance sur les routes afin de rencontrer le fameux moine.

Son espoir sera déçu, et Grégoire se retrouvera d’un seul coup sans plus aucun but. Ses pas le guideront alors sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle où les loups, la lèpre, la peste, des brigands, la suspicion et le secret d’un passé qui le mine donneront du sens à son aventure…
 

Par sylvestre, le 7 août 2014

Notre avis sur CAMPUS STELLAE #4 – La mort aux quatre visages

 
Cet ultime volet de la série Campus Stellae trace sur la carte de l’Europe un quatrième et dernier itinéraire : celui qui nous mène jusqu’en Galice, jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle. Une fois encore, c’est aux côtés d’un héros différent que l’on chemine, et c’est une nouvelle aventure qui nous attend.

Le résultat n’est pas à proprement parler époustouflant car sans doute avons-nous l’impression d’avoir déjà un peu vu tout ça ailleurs. Néanmoins, les intentions sont bonnes et tout est effectivement là pour faire un opus intéressant. Le contexte historique permet en effet au scénariste la mise en place d’une intrigue médiévale avec tenues d’époque, batailles à l’épée et châteaux forts. Le côté spirituel, insufflé par l’esprit du pèlerinage vers Saint-Jacques, invite lui des "forces antagonistes" qui se verront matérialisées par la menace des loups et par les mystères du moine apothicaire et de l’illisible grimoire enluminé que celui-ci a laissé. Voilà qui donne du relief à l’histoire, qui permet à quelques frissons de baliser le parcours ! Le côté humain, enfin, a lui aussi une grande importance : les relations entre les différents personnages jouent un grand rôle, d’autant plus qu’ils ont chacun leur secret à porter ou leur destin à affronter. On trouve de tout sur les chemins : ennemis et personnes à protéger !

Le dessin d’Andrea Mutti est bon mais sans plus. Il laisse un arrière-goût de "minimum syndical" avec beaucoup d’arrière-plans nus et des anatomies moins bien réussies que dans d’autres de ses réalisations. Cela dit, ces imperfections ne suffisent heureusement pas à gâcher complètement cette fin de série qu’on aura quand même pris plaisir à suivre.
 

Par Sylvestre, le 7 août 2014

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