CALVIN ET HOBBES
On n'arrête pas le progrès !

Calvin doit affronter le quotidien de tout enfant de six ans. A l’école, il y a Moe, la brute qui vole les plus petits. A la maison, quand les parents sortent, il faut supporter Rosaline, la baby-sitter (la seule qui accepte encore de garder Calvin !). Mais, heureusement, il y a aussi son meilleur ami, Hobbes (son tigre en peluche) avec qui il a pu monter son club D.E.F.I. et faire ainsi des coups pendables à la petite voisine, Suzy.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

Notre avis sur CALVIN ET HOBBES #9 – On n’arrête pas le progrès !

L’album démarre doucement. L’humour est toujours très subtil et fortement teinté de philosophie (sauf quand il rend folle sa baby-sitter ; là, plus de philosophie du tout !). Mais c’est dans la deuxième moitié du livre que l’on trouve les strips les plus drôles.

Plusieurs pages sont notamment dédiées au Père Noël. Calvin fait tout pour rester sage mais le naturel reprend assez vite le dessus. Et Hobbes ne fait rien pour que le gamin garde son calme. C’est franchement génial ! L’hiver inspire toujours Watterson qui dessine d’autres scènes cultes comme le « musée des horreurs des bonhommes de neige » ou un autre de ces bonhommes opéré du cerveau cette fois.

L’album s’achève par un vrai feu d’artifice de Calvin avec le gag du duplicateur qui occupe à lui seul sept pages. Avec son invention, Calvin et ses cinq clones vont rendre fou ses parents et son institutrice.

La vie débordante de tonus d’un gosse à l’imagination incroyable… Voilà ce que nous offre l’auteur à travers ces gags en noir et blanc qui nous rappellent notre enfance mais nous font surtout réfléchir sur la vie, la famille et la société avec un humour extraordinaire.

Par Legoffe, le 7 juin 2007

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