CAKTUS
Game au vert

La cité de Santa Pé connaît la récession. En effet, les impôts ne pouvant être recouvrés à cause de l’intervention justicière de Caktus, le vengeur masqué, les caisses de l’ambitieux gouverneur Perdoba sont vides. Considérant le train de vie de ce dernier, il lui devient urgent de trouver un palliatif à cette situation insupportable. Grâce aux bons conseils de Frigaim, Cordoba instaure donc de nouvelles taxes prélevées sur les jeux de hasard. Mais Caktus est toujours là et met en déroute une nouvelle fois le sinistre administrateur. Jusqu’au jour où Frigaim prend la main sur les affaires de la ville et crée un casino. La menace sur la population est énorme et l’intervention de Caktus est plus que jamais requise.

 

Par phibes, le 4 mai 2012

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Notre avis sur CAKTUS #2 – Game au vert

On prend les mêmes et on recommence. Tel pourrait être l’adage de ce nouvel épisode lié au super héro créé par Nicolas Pothier et Johan Pilet. Toujours aussi motivés par ce sympathique personnage transformé en protecteur de la veuve et de l’orphelin, les deux auteurs repartent dans de nouvelles circonvolutions westerniennes.

Pétri de références dans le scénario et dans le dessin (en premier lieu Zorro, suivi du Frelon vert, de Batman et même du Concombre masqué), cet opus vient confirmer les intentions bien ciblées des auteurs ainsi que leurs aptitudes à faire perdurer leur travail. Il relance l’antagonisme bien classique et toujours aussi concluant entre le riche gouverneur ambitieux et le pauvre péon malmené. Pour faire le lien entre ces deux classes, intervient Caktus, personnage de l’ombre bien décidé à faire cesser les inégalités et les malversations (hé, qui s’y frotte, s’y pique !).

Le ton est toujours aussi enjoué, fait étalage d’une bonne dose d’actions et de dérision portée par des jeux de mots fort bien réussis. L’histoire se suffit à elle-même, distrayante dans la manière dont les méchants cherchent à tirer profit de leur vénalité exacerbée et que le justicier démonte à coup d’apparitions inopportunes pour ses détracteurs.

Graphiquement, il ne fait aucun doute que Johan Pilet maîtrise le sujet, faisant étalage d’un travail que les nombreux partisans de l’univers de son inspirateur (Morris pour le citer) ne dénigreront pas. Son trait est coulant, généreux dans les mouvements et doté d’une expressivité humoristique qui sert particulièrement les aventures de ce justicier vert.

Un très bon épisode qui installe la saga dans la durée et qui a cet énorme avantage d’être lu par toute la famille.

 

Par Phibes, le 4 mai 2012

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