CA N'ARRIVE QU'À MOI
Livre second

Après s’être fait voler son quotidien par son voisin et scénariste de télévision, Prunelle a décidé de se prendre elle-même en main en contactant directement Canal 9. La voici soudain propulsée dans la vie des “people”. David, le scénariste indélicat, en est catastrophé car il a compris le mal qu’il avait fait, mais aussi les sentiments qu’il a pour Prunelle. Parviendra-t-il à la sortir des griffes de producteurs avides qui n’ont rien à faire de l’âme pure de leur héroïne ?

Par legoffe, le 29 octobre 2010

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Notre avis sur CA N’ARRIVE QU’À MOI #2 – Livre second

J’avais été enchanté par le premier tome de ce diptyque. L’humour de Tronchet était un vrai bonheur. Comme souvent il parvenait à rendre la vie quotidienne simple mais drôle, normale mais fantasque. Comment alors ne pas être ravi de voir la suite déjà paraître, quelques mois seulement après le premier volume ?

J’étais, en effet, curieux de connaître le destin de Prunelle. Qu’elle n’est pas alors ma surprise de découvrir que notre naturopathe a décidé de foncer tête baissée dans l’univers des sitcoms. Avec elle, nous goûtons soudain au monde du show-biz et à ses travers. La grosse machine télévisuelle, comme souvent, vient salir les choses les plus belles, les plus sensibles, pour en faire un monstre télévisuel. Dès lors, le thème, même s’il reste comique, est moins léger. Nous voyons notre jolie fleur brûler un peu ses pétales. Au risque de faner avant la fin du livre ? Je n’en dirais, bien sûr, pas trop pour ne pas dévoiler la fin de la bande dessinée.

La satyre ne manque pas de rythme et nous passons un très bon moment en compagnie de ces personnages hauts en couleur, même si les petites phrases et les situations burlesques sont bien moins nombreuses que dans le premier volume. De ce point de vue, j’ai été assez déçu. Tronchet n’aurait pas dû nous habituer à des scènes aussi drôles précédemment car le lecteur ne peut, ensuite, s’empêcher de comparer les deux albums. Mais il faut justement se rappeler que nous avons là un diptyque et que le plaisir est bien l’oeuvre dans son intégralité. Il serait donc dommage de passer à côté de cette histoire pleine d’humanité.

Quel plaisir également de parcourir ces pages, aux couleurs chaleureuses, aux traits expressifs, qui démontrent une fois encore un grand talent de mise en scène et de cadrage. Le livre est, de ce fait, aussi vivant que ses personnages !

Par Legoffe, le 29 octobre 2010

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