CAÑARI
Les larmes d'or

Depuis qu’il a reçu une carte postale anonyme, Wayne, jeune surfer américain, est obsédé par Tulum, site côtier du Yucatan, au point de s’y rendre très fréquemment.
Bien des siècles auparavant, une jeune Maya, Cañari, doit aller puiser de l’eau au lac sacré en compagnie de ses 2 frères, Xuma et Xaotil, et sa sœur Kya.
Malheureusement, au cours de leurs pérégrinations, Xaotil disparaît mystérieusement alors que Kya trouve un bracelet qu’elle ne peut plus enlever.
Considérant le courroux de son père, Cañari va devoir s’employer à retrouver son petit frère urgemment car le monde entier semble dépendre de sa survie.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CAÑARI #1 – Les larmes d’or

Dans la collection « The Mythologic Fantasy » produite par les éditions Soleil, une nouvelle série fait son apparition. Cañari, pour la nommer, vient prendre sa place aux côtés d’Atalante, Ishanti et Luuna.
Si les trois dernières traitent respectivement des légendes grecques, égyptiennes et indiennes, celle-ci aborde, toujours de façon onirique, la mythologie maya.

Le site de Tulum est un lieu propice au questionnement. Hormis le fait qu’il s’agit d’un lieu archéologique maya du Yucatan ayant subi l’assaut des conquistadors, il est aussi un endroit où la pratique du surf n’est pas forcément possible. Que peut donc bien attirer Wayne, mécano-surfer de Los Angeles dans ces lieux mystérieux si ce n’est un lien étroit à découvrir avec Cañari, une jeune maya vivant au temps où son peuple a le pouvoir de côtoyer les dieux.

Comme à son habitude, Didier Crisse, le champion toutes catégories de l’héroic fantasy, nous a concocté une fable aux accents puérils que l’on pourra qualifier de mignonne et sympathique. On suivra avec plaisir les tribulations de ces gamins en pleine jungle à la recherche de leur plus jeune frère.
Les réparties de ceux-ci confirment le côté bon enfant de cette série dans laquelle les adultes font preuve d’une intransigeance cruelle.

Carlos Meglia, qui est bien loin de ses dessins de Comics dont il a l’habitude, nous démontre son habileté à réaliser des graphiques dont certains en pleine page fourmillant de détails qui peuvent être toutefois mal perçus et panachés de multiples couleurs.

Pour petits et grands…

Par Phibes, le 14 mai 2007

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