Bye-Bye Maggie

Maggie se rapproche de la cinquantaine, elle est seule et loue des appartements. Elle continue de voir Ray qui n’arrive pas à lui avouer ses sentiments, mais qui ne peut s’éloigner d’elle non plus ! Elle repense donc à son passé, son enfance, sa famille… Elle se remet en question. Elle erre deçi delà, croit retrouver son frère qui l’observe en silence le soir, caché, et il y a Reno, un artiste…

Par fredgri, le 10 novembre 2015

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Notre avis sur Bye-Bye Maggie

Chaque escapade dans l’univers de Love and Rockets est une plongée dans l’intimisme le plus fin, le plus subtil et ce nouvel album en est une nouvelle fois la preuve. On retrouve Maggie, la cinquantaine proche, qui se souvient, qui fait le point. On est dans une sorte de douce nostalgie en suivant les pas de cette quadra qui repense à ses amis, à sa famille.
Pas de pathos inutile, pas de voyage rétrospectif dans le passé, juste des flash qui viennent ponctuer les errances de Maggie. Ce qui est d’ailleurs intéressant aussi c’est de voir l’évolution de cette "héroïnes" punk des années 80 au fil des projets de Jaime Hernandez, de voir se refléter dans son regard une époque qui s’éloigne, qui persiste dans les rencontres, dans les relations qui s’espacent, dans ces nouvelles générations qui entendent parler de sa réputation, de ses histoires passées !

Peut-être faut-il être habitué à cet univers, peut-être faut-il avoir déjà lu les Locas, je ne sais pas, toujours est-il qu’à mes yeux cet album reste une très agréable initiation à Love and Rockets, à ce ton si particulier, au graphisme de Jaime, très ligne clair, très beau !
Il n’y a finalement pas grand chose à rajouter à cette lecture, si ce n’est de se laisser porter par les planches, par l’atmosphère nonchalante qui nous emporte, comme si nous faisions déjà partie de cette bande, de ce groupe…

Très recommandé !

Par FredGri, le 10 novembre 2015

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