BUSTER KEEL
Tome 1

Keel est un jeune combattant… mais en réalité, c’est un dragonsinge, un monstre féroce au corps couvert d’écailles. Lavie est une jeune dompteuse de monstres qui rêve d’être la plus grande des aventurières et qui joue des mélodies magiques sur sa fidèle guitare. Leurs chemins se croisent et les deux jeunes gens embarquent alors pour une fantastique aventure à travers le monde !

Par boukrou, le 18 août 2012

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Notre avis sur BUSTER KEEL #1 – Tome 1

Comment commencer cet avis sans faire le lien entre Fairy Tail de Mashima et ce nouveau shōnen de chez Kana, Buster Keel ? Et bien, je ne pense pas que ce soit possible, ne serait-ce que par la couverture : rien qu’en la voyant, j’ai su immédiatement à quel type de manga j’avais affaire, et après avoir feuilleté quelques pages, mes doutes étaient aussitôt levés : on est bien dans un univers déjanté d’heroic fantasy. Et pour réussir son projet, l’auteur va faire un petit mélange de tout ce qui a pu fonctionner dans d’autres mangas. Ainsi, on retrouve par exemple une classification des monstres façon Monster Hunter Orage, ou plus récemment Toriko, ainsi qu’une classification des missions façon Fairy Tail ou encore Naruto.
Pour en revenir à l’histoire , Keel est un aventurier à la recherche du célèbre dresseur nommé Shiva. Très vite, il va rencontrer Lavie, élève de ce dernier et également à sa recherche. Et c’est ainsi que, tout naturellement, ils vont faire équipe et partir en missions.
En tant que premier du nom, c’est à un tome de présentation que nous avons affaire. L’auteur prend soin de bien nous expliquer tout son univers en se servant du jeune Keel, complètement inexpérimenté. Malgré tout, Sakamoto ne laisse pas l’action de côté pour autant, bien au contraire. On y trouve également une ambiance complètement déjantée propre au genre. Tout ce petit mélange rend la lecture dynamique et très appréciable.
Alors oui, il est vrai qu’on est loin du titre hyper original, et bon nombre de choses sont encore à améliorer, mais malgré tout, on lit ce premier tome avec plaisir.

Graphiquement, on reste là aussi sur du classique du genre. Le trait est humoristique ce qui colle parfaitement avec l’ambiance du récit. Malheureusement, là encore quelques petits points mériteraient d’être améliorés : certains visages sont parfois ratés, les décors sont assez pauvres, mais l’ensemble reste globalement très correct et satisfaisant.

Au final, malgré un manque certain d’originalité, Buster Keel réunit tous les ingrédients pour en contenter plus d’un. La série comportera au total 12 tomes : de quoi exploiter tout son potentiel sans pour autant traîner en longueur; le dernier étant prévu pour septembre 2012 au Japon. Pendant ce temps en France, Kana propose déjà les deux premiers titres : de quoi confirmer ce préambule plutôt positif ? Suite au prochain épisode !

Par boukrou, le 18 août 2012

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