BUSE (LA)
La chasse au trésor

1730, le pirate surnommé "La Buse" se prépare à être pendu, Juste avant l’exécution, il propose à celui qui acceptera de l’aider, la possibilité de mettre la main sur son fameux trésor…
Quelques années auparavant, "La Buse" est un pirate réputé et redouté. Depuis quelques temps, il s’est établi dans les mers des Indes, s’éloignant des eaux européennes. Avec deux marins de son équipage, il se rend sur une mystérieuse île qui ne figure pas sur les cartes, afin de rajouter un coffre à son trésor. Seulement, ce butin intrigue les autres marins qui commencent à parler d’un partage plus équitable. Une fois revenu au port de Libertalia, une colonie ou tous les pirates sont libres, il apprend qu’une importante cargaison d’or et de diamants se trouve à bord d’un galion, le Nossa Senhora do Cabo qui mouille dans la baie de Saint-Denis…

Par fredgri, le 4 décembre 2022

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Notre avis sur BUSE (LA) #1 – La chasse au trésor

Les pirates ont, dira-t on, le vent en poupe, en ce moment.
Avec ce nouveau diptyque, Jean-Yves Delitte démontre qu’il connait décidément très bien son sujet en nous rapprochant, cette fois, du pirate "La buse", archétype même du brigand des mers, l’œil en berne, qui cache son trésor sur une île secrète et qui s’attaque à tout ce qui flotte avec un chargement d’or à bord.
Toutefois, Delitte en profite pour contextualiser son histoire, évoquant l’époque, les conditions de vie et l’Histoire elle-même. Du coup, l’intrigue, aussi classique soit-elle, n’en demeure pas moins captivante par tous ces "à-côtés" qui viennent nourrir le cadre et les motivations des uns et des autres.

Peut-être surenchérit il avec de nombreuses explications, mais cela ne nuit nullement au récit, bien au contraire, on se plait à mieux imaginer ce que devait être cette époque, cet univers de pirates.

Graphiquement, on a une nouvelle fois, de superbes planches, à la fois très réalistes et très expressives. Le tout accompagné par des couleurs très inspirées.

Si "La Buse" n’ambitionne pas de révolutionner le genre, on s’éloigne des images hollywoodiennes et des images d’Epinal. Une version plus terre à terre, moins enjolivée, plus authentique.

Pour les amateurs du genre.

Par FredGri, le 4 décembre 2022

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