BURNING TATTOO
Tome 1

 
Le jeune Tatau souffre de la maladie dite des os de verre et il est pour cela quelque peu protégé par ceux qui le savent, notamment par ses professeurs qui, ainsi, font par exemple attention à ne pas le mettre dans des situations qui pourraient être dangereuses pour lui. Ce régime de faveur en irrite certains parmi ses camarades de classe et un jour, un règlement de compte aurait pu être un jour vraiment noir pour Tatau si son professeur "Mister Big" ne lui avait pas sauvé la vie…

Le truc, c’est que pour l’empêcher de faire cette chute qui lui aurait été fatale, Mister Big a comme qui dirait usé de… magie ! Grâce à Ink, la fille de ce dernier, Tatau apprendra qu’il existe des tatouages qui confèrent à ceux qui en sont ornés des pouvoirs magiques. C’est elle aussi qui aura l’idée d’aller lui en faire faire un qui rendrait à ses os la solidité qu’ils n’ont pas.

Pour se faire faire un tel tatouage magique, des ingrédients rares sont nécessaires : des pigments spéciaux. Tatau et Ink réussiront à s’en procurer assez mais pour que les super-pouvoirs durent, c’est régulièrement qu’il faut en utiliser. Voilà qui lancera Tatau et Ink dans leur quête de ces fameux pigments qu’il faudra qu’ils aillent chercher dans le "monde d’en bas", au-delà des limites de leur univers…
 

Par sylvestre, le 8 mars 2017

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Notre avis sur BURNING TATTOO #1 – Tome 1

 
L’univers dans lequel évolue Tatau est forcément sympathique puisqu’il nous évoque les vacances avec coquillages, surf et chemises Hawaï à la clé ! Mais Tatau se présente lui comme un personnage qui ne peut pas forcément profiter au mieux de ce privilège à cause de sa maladie, la maladie des os de verre, qui l’empêche de rêver à toutes les cascades et autres figures de style que son environnement invite à faire. Heureusement, on est dans de la BD fantasy, et heureusement, on va très vite découvrir que des tatouages magiques existent qui pourraient bien sortir Tatau de son ingrate condition.

Ce tome 1 est très agréable à lire et son héros est facilement et très vite "adoptable" ! A l’instar d’un Daichi au début de Blazer drive, d’un Luffy dans les tout premiers tomes de One Piece ou encore d’un Yu-Gi-Oh vivant ses premières aventures, Tatau en est en effet à ses débuts. On découvre donc les choses avec lui, en commençant par le commencement : on n’est pas encore trop loin dans une série qui serait déjà trop compliquée d’avoir vu passer des dizaines et des dizaines de personnages avec chacun leurs pouvoirs différents, spécifiques… et au final embrouillants !

On se plait à rencontrer Tatau et Ink et à les accompagner dans le début de leur quête, d’autant que le dessin d’Emmanuel Nhieu est parfait pour l’exercice, dans un style carrément manga (mais dans le sens de lecture européen) et jusque là très clair, très lisible, sans surdose d’effets de mouvement, d’explosion et tutti quanti.

Une belle découverte à faire, donc, pour les lectrices et les lecteurs amateurs du genre. Une histoire originale dont ce début montre un gros potentiel.
 
 
 

Par Sylvestre, le 8 mars 2017

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