Burne out

Tornade dans les bureaux présidentiels, on a découvert que les codes d’accès Internet du premier ministre, Daniel Poutrenbois, ont été utilisés pour aller télécharger des vidéos hentaï, régulièrement. Devant la pression qui monte, le président conseille à son ministre de prendre quelques jours de vacances, en famille, histoire de décompresser. Un ami avocat lui parle d’un camp de naturistes, lieu idéal pour ne plus penser à quoi que ce soit ! Seulement voilà, une fois sur place, Daniel découvre qu’il n’a pas vu ses enfants (sa fille Mama et son fils Lucas) grandir, qu’ils sont tous les deux dotés s’attribues particulièrement développés, mais surtout qu’ils ont aussi besoin d’être accompagnés dans cette découverte d’eux même…

Par fredgri, le 18 décembre 2022

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Notre avis sur Burne out

Alors que nous sommes en plein cœur d’un gros débat autour des œuvres à caractère pornographique de Bastien Vivès, ce petit album semble apparaitre comme une sorte de consensus plus modéré, bien moins polémique que les volumes qui ont précédé. Et pourtant, on pourrait s’attendre, en lisant le résumé, à un nouveau dérapage de l’auteur.
Et en fait non !

Alors oui, Lucas, le fils, à une très grosse… oui Mama a d’énormes…, mais le père, bien loin d’en être excité, voit là le signe que ses enfants ne sont plus des individus asexués, tels qu’il les voyait jusque là, mais qu’ils sont désormais confrontés à des envies, du désir, à la réalité de leur corps (Lucas qui s’intéresse timidement à la chose, ne sachant pas vraiment comment se positionner sur ses penchants. Tandis que Mama commence à avoir ses règles, qu’elle en a honte, qu’elle se cache…) il comprend qu’il est temps de jouer son rôle de père, compréhensif et accompagnant.
Donc pas de gros délires incestueux, pas vraiment de scènes un peu clash (peut-être une case avec Lucas et des inconnus, dans les toilettes, mais ça va), on a un Bastien Vivès qui anticipe quelque peu tout ce, qui lui tombe systématiquement dessus quand il se lâche.
Du coup, l’album est plus sage, avec une pointe d’humour et ce qu’il faut de seins qui ballottent. Ça n’est pas du grand Vivès, bien sur, mais le scénario est tout de même plus approfondi que sur Petit Paul ou Les Melons de la colère et bien moins problématique, démontrant ainsi, qu’avec de la retenu sur certains points, l’auteur peut faire des propositions plus pertinentes.

Il n’en reste pas moins que l’on est bien dans un album "de cul" et tel quel, il joue bien son rôle !

Avis à l’amateur.

Par FredGri, le 18 décembre 2022

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