BUCK DANNY
Porté disparu

Le général Scott, de l’U.S.A.F, venu du bureau des Opérations Spéciales du Pentagone, propose une mission au Colonel Buck Danny et ses compagnons Sonny Tucson, Tumbler et Cindy. Sous des identités différentes, ils doivent se rendre en Afghanistan. Sous couvert d’appartenir à la Lowland Air Partnership, où ils devront effectuer le transport et la livraison d’aide humanitaire, ils doivent retrouver un agent de la C.I.A., Alan Jenkings. Il était en mission spéciale et il a disparu depuis.
Le quatuor accepte donc la mission et se rend en Afghanistan…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur BUCK DANNY #52 – Porté disparu

Les mousquetaires de l’aviation U.S. sont de retour. Eh oui, c’est un quatuor maintenant avec la belle Cindy dans leur équipe.
Porté disparu est aussi le dernier tome que scénarise et illustre Francis Bergèse. Et c’est avec les honneurs qu’il quitte cette série qu’il avait entamée aux côtés de J.M.Charlier avec le tome 41 : Mission Apocalypse.

Cette nouvelle aventure rend un bel hommage à la série. Nous y retrouvons nos vieux pilotes dans une mission comme ils les affectionnent : se faire passer pour d’autres personnes, aller en terrain hostile et affronter l’inconnu, parfois à bord de "coucous" en piteux états.

Cette nouvelle aventure m’a bien plu. Elle est dotée d’un scénario solide, elle amène son lot de surprises, d’actions et aussi d’humour. Il ne faut pas oublier les facéties de ce cher rouquin du Texas, Sonny Tucson.

Cet opus de Buck Danny est donc un très bon récit d’aventure, qui devrait plaire à tout le monde. C’est de la bonne bande dessinée "à l’ancienne", qui  n’est toujours pas démodé et souvent imité mais jamais égalé,de plus,  ce n’est pas vulgaire et ne contient pas de violence gratuite.
Bref, du très bon divertissement à mettre entre toutes les mains.

Et puis, souhaitons une bonne continuation à Francis Bergèse qui a mérité une bonne "retraite" et qui a su nous offrir de très belles aventures de Buck Danny.

Par BERTHOLD, le 8 mars 2008

Lorsque l’on reprend un personnage aussi mythique que Buck Danny, le plus difficile est le renouvellement du genre. En effet, la couverture de ce dernier opus m’a fait sérieusement songer à "Zone Interdite" (Buck Danny #47).

Mais il faut avouer que depuis "mission apocalypse" (une des meilleures histoires qui me soit donnée de lire pour cette série), Bergèse a multiplié les difficultés pour reprendre un Buck Danny loin de l’univers des guerres de Corée et des pilotes d’essais et surtout, après des scénarii de légendes signés Charlier.

C’est d’ailleurs le grand atout de Bergèse, d’avoir faire su évoluer nos pilotes préférés dans un univers où l’aviation devient de plus en plus complexe et difficile à dessiner . Les planches de Bergèse sont en outre, pour les fans d’avions, extrèmement détaillées et superbes.(Il avouait d’ailleurs avoir de plus en plus de mal à dessiner de telles scènes)

Pour cette dernière aventure de Buck Danny dessinée et scénarisée par Bergèse, j’avoue que nous sommes gâtés. Après quelques albums qui ne m’avaient guère convaincu à l’époque ("la nuit du serpent" et "sabotage au Texas"), Bergèse a su remonté la pente avec un excellent "mystère en Antartique" et le présent opus qui épouse l’actualité immédiate. C’est d’ailleurs ce qui fait la force de cette série où les héros ne vieillissent pas mais où les technologies évoluent à vitesse grand V.

J’ai particulièrement aimé le personnage de Sonny, qui pour une fois, sous la plume de Bergèse, est particulièrement réussi.

Le scénario est classique, voire déjà vu, mais efficace.
En situant l’action en Afghanistan, Bergèse continue en effet la logique du tandem Hubinon /Charlier (2nde guerre mondiale; guerre de Corée; conquête de l’espace, guerre froide , menace nucléaire et lutte contre les mafia de tout ordre). C’est donc dans un pays (un peu trop) pacifié que se déroule cette nouvelle aventure qui donne une part belle à Sonny Tuckson, véritable héros avec Buck Danny, de l’album, à tel point que les deux autres compagnons d’armes sont littérallement occultés ( Tumbler & MacPherson)

Donc merci, Monsieur Bergèse pour cet ultime album qui m’a vraiment captivé.

Par Hervé, le 11 mars 2008

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