BUCK DANNY
Le pilote au masque de cuir

Sur l’aéroport de Karachi, les différentes équipes participant au meeting aérien s’entraînent ardemment afin de peaufiner leur prochaine représentation acrobatique. Toutefois, l’ambiance au sein du team américain, malgré les apparences, n’est pas au beau fixe compte tenu des suspicions de sabotage. Lors d’une soirée amicale organisée par les « popovs », Sonny Tuckson, passablement éméché, semble reconnaître Lady X, l’éternelle rivale des américains. Malheureusement, il n’est pas pris au sérieux et est mis, compte tenu de ses libations, aux arrêts par Buck Danny. L’aviateur rouquin ne peut alors compter que sur Mulligan, son coéquipier au masque de cuir, pour tenter de retrouver la trace de la tueuse. Sonny parviendra-t-il à débusquer à temps la terrible Lady X car cette dernière a pour objectif de saboter l’exhibition des américains pour le compte de Cobb et ses associés industriels.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BUCK DANNY #37 – Le pilote au masque de cuir

Sacrée aventure que celle du "Le pilote au masque de cuir"  qui s’achève ici après nous avoir tenu en haleine depuis le précédent épisode. Enfin, le voile est levé sur le personnage qui est à l’origine des sabotages que connaît le team des "Blue Angels" depuis sa préparation et sa participation au meeting de Karachi.

Jusqu’à la dernière minute, Jean-Michel Charlier a su taire l’identité de la brebis galeuse qui sévit dans l’équipe de Buck Danny. Menant son intrigue de main de maître, gardant en point de mire dans son viseur scénaristique un final époustouflant, il nous aspire adroitement dans son sillage et se plait à nous orienter à tire-d’aile sur de fausses pistes. Et lors d’une dernière voltige bien calculée, il saisit définitivement en faisant tomber le couperet de la vérité.

Jean-Michel Charlier réédite l’un de ses clins d’œil du tome précédent et fait croiser, le temps de quelques vignettes géniales et fantaisistes à souhait, le boomerang entre les deux gaffeurs de service, Laverdure et Sonny Tuckson.

Graphiquement, on est proche du firmament. Victor Hubinon excelle dans ses dessins qui se découvrent dans une authenticité remarquable. Les Grumman F-18 des "Blue Angels" sont, comme il se doit, croqués sous tous les angles et dans toute sorte d’acrobaties, dans une rigueur de perfectionniste. Jusqu’à l’explosion finale, on ne se lasse pas d’admirer les personnages et les décors qui transparaissent maintenant dans des vignettes plus aérées.

Pareillement au précédent épisode, Victor Hubinon lâche par obligation (maladie) le crayon, de suite récupéré par le jeune dessinateur Daniel Chauvin, disciple de Jijé, qui au pied levé et à la main un peu hésitante, finalise l’aventure.

Les masques tombent dans cet épisode au cours duquel Buck Danny et ses coéquipiers des "Blue Angels" n’hésiteront pas, une fois de plus et à notre grande satisfaction, à nous faire vibrer au rythme effréné de leurs péripéties aériennes.

Par Phibes, le 31 décembre 2008

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