BUCK DANNY
Attaque en Birmanie

Dans la baie d’Along, Buck Danny et ses coéquipiers sont toujours en possession des plans de la future offensive pour la libération de la Birmanie. Suite à une tempête qui a fait chavirer le bateau des pirates qui les retenaient captifs, ils ont échoué sur la plage d’un îlot désert. Ils construisent un radeau pour se diriger au point de contact où un sous-marin doit les prendre en charge. Récupérés par le submersible, cap est mis sur le détroit d’Haïnan où, hélas, patrouille toute une armada de bâtiments de guerre japonais. La mission n’est, semble-t-il pas terminée.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BUCK DANNY #6 – Attaque en Birmanie

La baie d’Along, connue pendant la guerre, pour abriter toute une pléiade de pirates malintentionnés, est le théâtre des opérations contées dans ce sixième tome. Après avoir échappé aux corsaires du Dragon Noir et avoir essuyé une tempête dévastatrice, les quatre inséparables depuis trois épisodes poursuivent la mission qui leur a été attribuée dans "Les Tigres Volants". La question est : vont-ils enfin pouvoir apporter les plans ultrasecrets à la base militaire de Sou-Chow et jouir d’un repos bien mérité ?

Autant le dire de suite, cet opus clôture leur escapade en territoire birman. Jean-Michel Charlier n’est pas en reste pour faire traverser à ses personnages insatiables des péripéties toujours plus délicates. Une immersion en sous-marin catastrophique, une attaque ferroviaire, une incarcération au sein de la société secrète du Dragon Noir nous assure une épopée riche en rebondissements et haletante.

Cet épisode n’est nullement dénué de fantaisie grâce aux facéties de Sonny Tuckson sur qui le mauvais sort semble s’acharner. L’auteur, sans changer le cours de l’histoire et sans tomber dans la morosité des ambiances de guerre, souhaite par ce moyen de donner un peu de légèreté et il y parvient sans difficulté ! On rie de bon cœur devant cette malchance chronique.

Très habile à représenter ses personnages dans des situations inextricables, Victor Hubinon nous gratifie d’un travail superbe. Alignant les vignettes colorées dans un découpage classique et efficace, il nous transporte de bonheur tant la beauté réaliste des dessins est appréciable.

A l’heure où sort le 52ème album de cette série inépuisable reprise par Francis Bergèse, il est inconvenant de dire que Buck Danny et ses coéquipiers ont vieilli. En effet, le temps comme les péripéties les plus graves n’ont pas de prise sur ces personnages. A ce propos, ce n’est pas Susan Holmes qui me contredira quand on voit comment elle ressort de l’engloutissement du bateau des pirates : pas une seule égratignure et un chignon toujours bien coiffé !

Par Phibes, le 10 mars 2008

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