BUCK DANNY
Alerte à Cap Kennedy

A Cap Kennedy, Buck Danny, Sonny Tuckson et Tumbler se préparent à suivre un stage d’entraînement de cosmonautes. Toutefois, le centre spatial américain subit depuis quelques temps la perte de fusées suite à des brouillages intensifs des émissions de téléguidage. Considérant leurs derniers exploits quant à la récupération de la capsule spatiale, le commandant de la base sollicite l’aide des 3 pilotes pour découvrir ceux qui émettent les ondes néfastes. C’est sur l’île d’Inagua que les aviateurs trouvent l’origine des signaux et vont se faire un devoir de tenter d’empêcher le monde de sombrer dans un troisième conflit mondial.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Notre avis sur BUCK DANNY #32 – Alerte à Cap Kennedy

Jean-Michel Charlier reste dans le domaine de la conquête spatiale et relance son trio de choc dans une nouvelle équipée aérienne dans laquelle ces derniers vont devoir affronter un adversaire sournois, ambitieux et dangereux.

Pour ce faire, Buck Danny et ses amis ont quitté le bord du "Forrestal" et se mettent au service des techniciens de Cap Kennedy, centre de recherche et de lancement de fusées. Inspiré par les nombreux tests infructueux de la NASA de l’époque de la course à la conquête de l’espace, occasionnant la destruction d’une pléthore de fusées, et également dopé par des évènements récents (du moins par rapport à la parution de l’album en 1965), le scénariste nous gratifie d’un récit prenant. Toujours dans une verve aventureuse et didactique, il nous explicite dans un verbiage adapté, les tracas techniques des hôtes des pilotes de l’US Navy et oriente de manière efficace son histoire dans une quête somme toute plausible. L’action a donc sa place et le squadron réduit se démène sans compter au rythme des combats aériens.

Bien que l’on connaisse le style "Buck Danny", on admettra que le suspense est rondement entretenu, les personnages s’ébattant d’une manière convaincante. Sonny Tuckson, roi des gaffes, tient toujours le haut du pavé tout comme Buck Danny qui, en cet épisode, se révèle le sauveur de l’humanité.

Victor Hubinon manie sa palette graphique comme le pilote manœuvre son zinc, dans une dextérité extraordinaire. Toujours en phase avec les dernières avancées technologiques en matière aéronautique, il permet à ses personnages d’évoluer sur le biréacteur North American A-5 Vigilante mis en service à l’US Navy en 1961. Les combats aériens sont d’un réalisme superbe et confirment bien le fait que le dessinateur est à l’aise dans la recherche de l’authenticité de ces travaux.

Et maintenant, direction la Floride, à Cap Kennedy, pour de nouvelles péripéties tumultueuses dans lesquelles Buck Danny va affronter au dessus de l’Atlantique la pire des menaces. Un moment de lecture bien sympathique.

Par Phibes, le 6 décembre 2008

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