BUCK DANNY (TOUT)
La guerre de Corée

Après leur périple civil au Moyen-Orient, les aviateurs chevronnés remettent leurs galons en se réengageant dans l’armée. Ils jettent leur dévolu sur la base de Springfield en tant que pilotes de prototypes. Fort de cette expérience ultra dangereuse dans ce milieu clôt où l’espionnage industriel est très actif, ils poursuivent leurs tests durant le conflit en Corée. Lors de leurs pérégrinations, ils participent pleinement au repérage des bases de lancement des "ivans" nord-coréens.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Notre avis sur BUCK DANNY (TOUT) #4 – La guerre de Corée

Buck Danny, Tumbler et Sonny Tuckson reviennent à leurs premiers amours en réintégrant le corps militaire qui a fait d’eux des héros. C’est donc l’armée qui va leur permettre de battre à nouveau des ailes sur des appareils flambant neufs. Exit les hélices, bonjour les réacteurs !

Cette quatrième intégrale qui regroupe les tomes parus entre 1952 et 1954 ("Pilotes d’essai", "Ciel de Corée" et "Avions sans pilotes" se raccroche à des évènements authentiques liés à l’émancipation des technologies aéronautiques et au conflit qui dégénéra en Asie de l’est. A ce titre, les deux derniers épisodes ont subi la censure de la Commission de Surveillance des publications destinées à la jeunesse sous le prétexte fallacieux que les aventures touchaient trop au côté politique du conflit. Cette réprimande valut à ces albums leur interdiction de vente jusqu’en 1969.

Chaque épisode est accompagné d’un texte instructif concernant le choix du scénario ou d’anecdotes les plus diverses touchant au contexte historique. Par ailleurs, trois aventures inédites de quatre planches chacune, parues dans l’hebdomadaire éphémère intitulé "Risque-tout" ont été reprises et annexées à la présente intégrale afin de prouver que les auteurs avaient la faculté, non sans mal toutefois, de réaliser des historiettes très courtes et complètes.

Entre "Pilotes d’essai" et "Avions sans pilotes", on notera une différence flagrante au niveau du dessin. Pour notre plus grand bonheur, le trait de Victor Hubinon s’améliore sensiblement pour atteindre un réalisme époustouflant. Chaque vignette est un enchantement. Les perspectives sont largement contrôlées de telle manière que se révèlent dans toutes les cases une succession de plans très explicites. En ce qui concerne les aéroplanes, aucun doute n’est permis sur la qualité de restitution.

Un seul volume pour six histoires de Buck Danny, voilà une aubaine qu’il ne faut surtout pas éluder. A lire palonniers au plancher !

Par Phibes, le 13 avril 2008

Publicité