BRZRKR
Tome 1

(BRZRKR 1 à 4)
Unute est le guerrier ultime, celui qui ne meurt jamais, qui guéri tout seul, dont les membres coupés s’auto-régénèrent… Il est né il y a 80000 ans, a traversé l’Histoire en long et en large, à combattu dans toutes les armées pour se retrouver, aujourd’hui, dans le camp américain, l’aidant à faire ses petits nettoyages malsains sans rechigner. En retour, il accepte de subir les examens des scientifiques qui étudient sa physiologie, son anatomie, qui analysent pour tenter de comprendre qui il est, et peut-être "un peu" pour essayer de reproduire le processus…

Par fredgri, le 8 mars 2023

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Notre avis sur BRZRKR #1 – Tome 1

On parle beaucoup de BRZRKR en ce moment, principalement parce qu’il s’agit du premier projet comics de la star d’Hollywood, Keanu Reeves.
En effet, l’acteur a participé à la conception de cette série, la création de ce personnage immortel qui se laisse gagner par des excès de rage destructrice qu’il ne peut calmer qu’en buvant le sang de ses victimes. L’idée n’est pas forcément hyper nouvelle, ni même le traitement que nous propose cette nouvelle série, mais l’intervention de la célébrité peut malgré tout intriguer.

Il s’agit donc avant tout d’une vraie déclaration à un certain type de comics assez rentre dedans, qui privilégie l’action, la violence, mais qui tente de construire un personnage peut-être plus complexe qu’il n’y parait. On reste dans un premier volume qui se contente de poser les bases de l’histoire, qui présente deux ou trois pistes qui pourraient donner de la matière à réfléchir, comme les origines d’Unute, par exemple. Mais pour l’instant, on retrouve le style de Kindt dans la finesse des remises en question, dans ce refus de se suffire de n’être qu’une arme.

Graphiquement, Ron Garney adopte un trait très brut, très vif, qui colle parfaitement aux ambiances du scénario. L’encrage est rêche, les cadrages plutôt serrés et la narration très dynamique.
Le premier épisode n’est qu’une succession de scènes d’action, ou l’on voit la silhouette du guerrier transpercer ses adversaires de ses mains nues, les décapiter, les démembrer, le tout à grand renfort de gerbes de sang… Dès le départ on est plongé dans une atmosphère sans ambigüité, froide et expéditive.

BRZRKR n’a donc rien de bien impressionnant jusque là, mais la fin promet une direction à venir plus subtile. Patience !

Par FredGri, le 8 mars 2023

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