BRUNO BRAZIL
Commando Caïman

Un danger sournois menace la planète entière. En effet, depuis des mois, un groupuscule inconnu cherche à prendre le contrôle des satellites de communication et par leur biais, divulgue via la télévision des images et des sons susceptibles de manipuler psychologiquement ceux qui la regardent. Les lieux d’où sont émises ces ondes néfastes étant enfin connus, Bruno Brazil est missionné pour fondre sur cet objectif et le faire exploser. Pour ce faire, considérant les risques encourus, l’agent secret décide de s’entourer d’une équipe dont les membres restent à recruter. Le commando Caïman va naître.

Par phibes, le 20 février 2010

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Notre avis sur BRUNO BRAZIL #2 – Commando Caïman

La crème des agents secrets selon le regretté Greg revient dans un nouvel opus dont les planches sont parues pour la première fois dans le journal Tintin de février 1969. Cette fois-ci, il va devoir se mesurer à un ennemi invisible qui cherche à influencer, via un stratagème de grande envergure, toute la population planétaire ni plus ni moins.

Dorénavant, Bruno Brazil n’est plus seul à la barre pour mener ses investigations secrètes et dilue son imposante présence au contact de nouveaux collaborateurs. Ces derniers, recrutés à l’image de ceux qui entouraient Jim Phelps, dans la série TV Mission Impossible, lui volent un peu la vedette et mettent à profit leurs différents profils pour animer encore plus l’aventure.

A cet égard, le récit donne une place d’honneur à l’action et avale goulûment les différentes étapes (un peu trop rapidement à mon goût). Après un petit prologue qui révèle le but de la mission de Bruno Brazil et une présentation de la nouvelle équipe de ce dernier, on fonce droit sur la jungle amazonienne afin d’en découdre avec ceux qui nuisent à leur prochain.

L’aventure qui souffre un peu de son ancienneté, est agréablement mouvementée de par les dangers que décèle le milieu sauvage et de par la duplicité maléfique de celui que le commando doit combattre. Elle permet de mieux appréhender (sans toutefois aller au bout de la présentation) les traits de caractères de certains équipiers. Gaucho est celui qui s’en sort le mieux grâce à son esprit indocile et son goût prononcé du terrain. La gente féminine n’est certainement pas écartée et trouve en Whip et en Rebelle des morceaux de choix.

Graphiquement parlant, William Wance, égal à lui-même, gère au mieux, dans une colorisation assez froide, son jeu en produisant un dessin fortement réaliste et très détaillé. Les décors amazoniens sont étouffants de végétation et viennent contraster avec les installations modernes et désuètes de l’objectif du commando.

Une nouvelle aventure menée tambour battant par un tandem d’auteurs au faîte de leurs talents.

 

Par Phibes, le 20 février 2010

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