BRUCE J. HAWKER
L'orgie des damnés

Faits prisonniers par leurs ennemis espagnols et mis à fond de cale, les cinq officiers anglais du H.M.S. Lark vont réussir à se libérer des liens qui entravaient leur liberté. A la faveur d’une bruyante fête animée à bord par une troupe de musiciens gitans et de danseuses, ils vont mettre en œuvre l’explosion du bateau et réussir, pour trois d’entre eux, leur fuite dans un canot de sauvetage. Ils viendront en aide à deux gitanes naufragées avant d’être récupérés par un navire battant pavillon anglais tout juste sorti vainqueur d’une bataille navale. L’accueil à bord ne sera malheureusement pas des meilleurs pour eux : sitôt leur identité déclinée, l’accusation de haute trahison leur sera portée, et c’est dans les cales (anglaises, cette fois) qu’ils continueront le voyage…
 

Par sylvestre, le 1 juillet 2010

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Notre avis sur BRUCE J. HAWKER #2 – L’orgie des damnés

Le dessin et les couleurs renvoient forcément aux débuts de la série XIII, série autrement plus connue du même dessinateur. Pas de surprise, donc, mais on apprécie. Le scénario, par contre, signé également par William Vance, ne brille vraiment pas par son originalité. C’est l’histoire, dans cet album, de la fuite des cinq officiers anglais du bateau où ils étaient retenus prisonniers. Le seul petit relief dans ce scénario, c’est le fait qu’il y ait présence féminine à bord : des danseuses gitanes, égayant avec leurs musiciens l’équipage espagnol. Mais… las ! Même ces scènes de fête sont bizarrement, voire inutilement distillées dans le récit : la "caméra" des auteurs va en effet plusieurs fois des cales d’où se libèrent les Anglais à la salle où se déroule la fête, mais s’il y a "évolution" côté cales, rien ne justifie vraiment le suivi de la fête, si ce n’est encore une fois qu’il y a ces femmes, et donc que visuellement, c’est "différent", moins masculin. Jusqu’à ce qu’on quitte le navire, mais alors là, l’album est déjà bien bien entamé…

On apprend quand même que le Commandant Bruce J. Hawker, une fois à bord du bateau anglais qui l’a recueilli, est reconnu par une des gitanes qu’il a sauvées après le naufrage du bateau espagnol : voilà qui promet encore un peu de féminin pour la suite. Une suite vers laquelle on n’ira que par simple curiosité ou dans l’espoir d’un regain d’originalité.
 

Par Sylvestre, le 1 juillet 2010

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