BROUILLARD AU PONT DE BIHAC
Brouillard au pont de Bihac

Brouillard au pont de Bihac :

En ex-Yougoslavie, la guerre fait rage à Bihac comme ailleurs. La ville, réduite à un champ de ruines, est le décor dévasté dans lequel vont se croiser dans une confrontation tragique les destins d’un sniper nommé Svobodan, et de deux ex-collègues Alija et Radko, tous deux employés de banque du temps où celle-ci n’avait pas encore été détruite par les bombardements successifs, et d’une équipe de l’ONU attendant les ordres à l’abri dans leur véhicule blindé…

58 minutes pour mourir :

Un homme erre dans un hall d’aéroport, un ours en peluche à la main. Il salue ironiquement Bruce Willis trônant sur l’affiche publicitaire du film Die Hard. Constamment sur le qui-vive, il semble attendre quelque chose, ou quelqu’un… Qui est cet homme ? Quel est son but ?
 

Par melville, le 23 octobre 2009

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Notre avis sur BROUILLARD AU PONT DE BIHAC # – Brouillard au pont de Bihac

Cette BD regroupe donc deux nouvelles de Jean-Hugues Oppel adaptées par Gabriel Germain : Brouillard au pont de Bihac et 58 minutes pour mourir.

Brouillard au pont de Bihac:
La nouvelle débute avec Svobodan que l’on découvre grâce à la voix off d’un narrateur omniscient aux propos acérés. Vient ensuite le tour des autres personnages, Alija et Radko, et enfin de l’équipe de l’ONU, jusqu’à ce que tous finissent par se rejoindre en cette fin de journée funeste.
Ce court récit, noir, est en fin de compte une critique, peut-être un peu rapide, de la guerre mais qui montre néanmoins bien la détresse et l’incompréhension de gens simples face à l’horreur et la cruauté d’un conflit qui n’est pas le leur.

58 minutes pour mourir :
Cette nouvelle, également très courte, est peut-être celle que j’ai préférée des deux. Très noire, on y retrouve, comme dans la première, cette voix off cynique et grinçante d’un narrateur omniscient, mais cette fois-ci seulement à la fin pour éclairer le lecteur sur les actes de cet homme décidément impénétrable.
Difficile d’en dire plus sans en dévoiler trop de l’histoire, mais une chose est sûre : ce récit est très sombre et tout comme le premier connaît une fin qui n’est pas forcément des plus heureuses.

Niveau dessin, le trait fin et anguleux de Gabriel Germain rehaussé par un contraste fort tout en noir blanc où les jeux d’ombre ont une grande importance ne fait qu’accroître la noirceur et la dureté de ces deux nouvelles : très réussi !

Une bonne BD pour les amateurs d’histoires noires.

Par melville, le 23 octobre 2009

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