BRIAN BONES, DÉTECTIVE PRIVÉ
DS 29

Inventeur de métier, Wilcroft B. Wilcroft vient consulter la société d’assurances MAAC afin de souscrire un contrat particulier pour son nouveau véhicule. En effet, las de se voir refuser sa trouvaille par les constructeurs automobiles américains, il a décidé de la présenter à des marques européennes, en particulier Citroën. Son prototype de moteur installé sur le châssis d’une DS étant révolutionnaire puisque fonctionnant grâce à un carburant à base de betteraves, Wilcroft perçoit que son invention est du genre à attiser les intentions malfaisantes de certains lobbies pétroliers. C’est ainsi que pour protéger au mieux la voiture durant le trajet en bateau, le responsable de la MAAC désigne son expert Brian Bones pour faire le convoyage. La traversée de l’océan à destination de la France va se révéler de tous les dangers pour le convoyeur.

Par phibes, le 8 mars 2023

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Notre avis sur BRIAN BONES, DÉTECTIVE PRIVÉ #4 – DS 29

Le sympathique détective de la MAAC découvert en 2016 dans la collection Calandre de l’éditeur Paquet revient sur les étals des librairies pour la quatrième fois. Toujours sous l’égide du très prolifique scénariste Rodolphe et du non moins talentueux illustrateur Georges Van Linthout, l’expert en assurance automobile se retrouve dans une nouvelle affaire ayant, comme il se doit, un lien avec une voiture mythique, ici la fameuse Citroën DS.

Si la trame se veut absolument classique, elle a le privilège de mettre en évidence une aventure aux accents policiers et automobiles menée avec « assurance ». Brian Bones est ici transformé en convoyeur de voiture innovante en termes de carburation et est appelé de part sa nouvelle fonction à protéger la fameuse DS objet de tant de convoitises ou d’hostilités.

Les péripéties sont multiples tout comme les rencontres (en particulier la pétillante et mystérieuse Betty) suscitant bien sûr un bon petit suspense quant aux réelles intentions de cette/ces personnages qui tournent autour. Eu égard à cet esprit traditionnel qui met en exergue les ambiances des années 50/60, on se plait à suivre l’histoire avec un léger soupçon humoristique qui met en avant des personnages bien attachants.

Bien sûr, le travail « ligne claire » de Georges Van Linthout y est certainement pour beaucoup tant l’artiste parvient à l’appui d’un geste semi-réaliste aiguisé à éveiller un réel attrait. Son coup de crayon volontairement classique qui rappelle ceux des années 50/60 est généreux, efficace dans ses effets, surtout pour mettre en évidence de belles voitures (américaines et françaises) et un bateau ainsi que des personnages potentiellement attirants.

Une quatrième aventure engageante d’un héros que l’on prend plaisir à retrouver et que l’on souhaite revoir dans d’autres affaires.

Par Phibes, le 8 mars 2023

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