BOURREAU (LE)
Justice Divine ?

Paris, au Moyen-Âge. Un homme est choisi par le Parlement de Paris pour rendre la Justice, son rôle est de s’occuper des criminels, son nom est tout simplement le Bourreau ! Personne ne connait son visage. Le Bourreau a un don, il a une vision qui lui permet de connaitre le nom du tueur en touchant un objet de la victime. Et c’est à minuit, l’Heure du Bourreau, qu’il agit.
Un jour, le Bourreau vient de se rendre compte que l’homme qu’il vient d’exécuter n’était pas vraiment coupable. De plus, il découvre qu’il a un ennemi qui veut sa peau, on le surnomme le Bouffon…

Par berthold, le 9 mai 2016

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Notre avis sur BOURREAU (LE) #1 – Justice Divine ?

Avec cette série, Gabella se lance a nouveau dans un récit historique. Mais là où il innove, c’est qu’il s’agit cette fois d’une histoire de "super-héros" à la française, façon polar médiéval.

D’entrée, le lecteur est fasciné par cette vision de Paris, vue des toits et de ces ruelles sombres, glauques et par la présence de ce "justicier", qui attend son heure pour rendre la justice.
Ainsi, c’est avec cette scène spectaculaire, sombre, qu’on rencontre le Bourreau. En fait, le justicier fait peur, il n’est pas symlpathique. Plus tard, lorsque l’on voit le Bouffon, on a même plus de sympathie pour lui ! Gabella nous donne sa version du Batman et du Joker, quelque part.
Mais il ne faut jamais se fier aux apparences, surtout avec un scénariste tel que Mathieu Gabella qui nous surprend à nouveau. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
Ce premier tome est très réussi, avec de nombreux rebondissements.

L’autre surprise vient du dessin de Julien Carette qui nous enchante avec cette vision d’un moyen-Âge fantasmé. J’ai apprécié sa façon de dessiner les rues de Paris, de voir comment il nous plonge dans cette ambiance glauque, sombre. Il a une mise en scène nerveuse, rythmée qui offre quelques scènes chocs par moment.

Le premier tome de cette série est une des bonnes lectures de ce mois de mai. Le nouvel album choc de Mathieu Gabella et d’un dessinateur dont on a pas fini d’entendre parler : Julien Carette.
Alors, venez assister à la justice du Bourreau, vous ne serez pas déçu !

 

Par BERTHOLD, le 9 mai 2016

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