BOURBON STREET
Tournée d'adieux

Les "Papys du jazz", Alvin, Oscar, Joe et Cornélius, ont repris la route. Mais l’enthousiasme du départ a cédé la place à la rude réalité de la vie, surtout à leur âge.
Ce sont des mauvais plans, des concerts dans des endroits minables. C’est très difficile pour eux, mais ils s’accrochent. Peut-être que ce concert dans un club réputé de Bâton-Rouge va changer la donne. Mais il faut y aller et reprendre la route, en se rappelant un triste souvenir…

 

Par berthold, le 4 octobre 2012

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Notre avis sur BOURBON STREET #2 – Tournée d’adieux

Quel beau final que cette "tournée d’adieux" pour ce récit intitulé Bourbon Street. Un beau voyage que nous ont offert Charlot et Chabert, un voyage musical, à travers les routes du jazz et du blues. Une très belle histoire du rêve de ces papys du jazz !

Ce second tome, qui conclut ce diptyque, est très réussi. C’est avec un certain plaisir que nous suivons Alvin, Oscar, Joe et Cornélius dans ce périple musical. Les personnages sont attachants, le lecteur, j’en suis sûr, aurait aimé les suivre un peu plus. Nous assistons à ce drame qui a quand même touché les musiciens et nous découvrons la vérité sur cet accident. Le scénariste s’attache aussi à nous entrainer dans le passé où nos musiciens, plus jeunes, découvrent certains endroits où la ségrégation raciale existait encore, où une blanche ne pouvait pas être avec un noir, où l’amour entre Angelina et Cornélius ne pouvait qu’être caché. Bourbon Street s’est aussi un beau récit sur l’amour et sur l’amitié.
Mais c’est surtout un vibrant hommage à la musique, au jazz et aux musiciens.

Le graphisme d’Alexis Chabert, servi par les belles couleurs de Boué, est vraiment magique et superbe. Son style fait mouche ici. Il donne une certaine ambiance, une atmosphère à cette aventure. Ces personnage ont de la gueule, ils ont du vécu, de la présence, ils sont "vivants" ! Grace à ce dessin, on arrive à toucher la musique. On l’entend par les partitions que fait son coup de crayon.

C’est une belle aventure, comme on aimerait en lire un peu plus souvent, qui se termine ici. Les musiciens ont rangé leurs instruments. Louis Armstrong, le fantôme, qui accompagne les "papys" et nous raconte ce récit, s’en va vers d’autres lieux où la musique l’attend.
Participez sans plus tarder à cette tournée d’adieux, vous verrez, vous ne regretterez pas d’avoir pris votre place pour les concerts des "papys du jazz".

 

Par BERTHOLD, le 4 octobre 2012

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